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Deux hommes. Une salle de théâtre. Une oeuvre. Plutôt plusieurs oeuvres, en fait. Car pour la pièce Parfois, la nuit, je ris tout seul, les comédiens Michel-Maxime Legault et Marcel Pomerlo, également en charge de la dramaturgie, endosseront une multitudes de costumes et de personnalités alors qu’ils déambuleront, suivis de près du public, dans les corridors du Quat’sous.

Pour Claudine Robillard, 35 ans, la vie est une longue succession de rêves abandonnés, d’idées mortes-nées, de projets inachevés. Pour briser le cycle et « enfin » terminer quelque chose d’important, l’artiste porte un regard critique, mais surtout humain sur son existence, entre les quatre murs du Théâtre aux Écuries.

« Fourre-là dans l’cul! » Le ton est donné dans les premières minutes de la pièce Baby-Sitter, présentée sur les planches de La Licorne. Adaptée du triste phénomène consistant à crier « Fuck her right in the pussy » en passant devant des journalistes en direct, l’oeuvre de l’auteure Catherine Léger tire à bout portant sur la misogynie et les rapports de force entre les sexes.

Toccate et fugue, c’est l’histoire d’un party qui ne lèvera jamais. C’est l’histoire de Caro, Daniel, Élise, Guillaume, Félix et d’une invitée à qui personne ne s’attendait et qui vient tout bousculer. C’est l’histoire d’une dérape qui montre ce qui peut arriver à l’humain lorsque l’instinct reprend ses droits.

Pour clôturer sa saison théâtrale, Duceppe nous offre sa belle adaptation du film culte Harold et Maude. Dans une mise en scène rythmée et fort drôle d’Hugo Bélanger, le public redécouvre la relation tendre de ce couple impossible. Bel hymne à la vie.

Dans un monde perpétuellement plongé en guerre, où la liberté de pensée s’est peu à peu effacée face à la résignation et à l’acception de l’institutionnalisation de la violence par les autorités, une jeune femme tente de faire la différence. Ou, du moins, de surnager assez longtemps pour reprendre son souffle.

En lisant le programme de la pièce de théâtre Le Lac aux deux falaises, où le metteur en scène Louis-Dominique Lavigne décrit une région lointaine où opère « une magie rugueuse comme le roc », je me suis instantanément imaginé une version acadienne des contes villageois de Fred Pellerin.

Fou de douleur, ayant perdu sa soeur qui était aussi son amante, Caligula entreprend de pousser aux extrêmes les limites des pouvoirs conférés par son titre d’empereur de Rome. Et sur les planches du Théâtre du Nouveau Monde, l’histoire de l’ignoble tyran racontée par Albert Camus prend vie dans une mise en scène de René-Richard Cyr.