Après un attentat à la bombe à Stockholm et pendant l’escalade de xénophobie qui s’ensuivit, l’auteur suédois et tunisien Jonas Hassen Khemiri a traité ouvertement de ses peurs dans un grand journal suédois en 2010. Dérivée de ce texte, la pièce J’appelle mes frères est mise en scène par la directrice artistique du Théâtre de l’Opsis, Luce Pelletier abordant le problème racial de la couleur de la peau dans les Maisons de culture de Montréal du 23 mars au 3 mai.
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Trente ans. Nous aimons bien entendre qu’il s’agit du nouveau vingt ans, mais une panique chronique s’empare tout de même de chaque personne qui franchit ce cap. D’autant plus que peu sont les élus qui vivent une existence à La bohème de Charles Aznavour, épuisés, mais ravis, en posant nus et en échangeant des toiles contre un bon repas chaud. Une angoisse qui grandit, un stress qui envahit et l’envie soudaine de s’enfermer dans quelques pieds carrés.
Dans un monde où nous sommes beaucoup trop accro à nos émissions favorites et où nous rêvons de nous marier avec notre personnage préféré, cette pièce devrait tomber à point. Pourtant, elle donne l’effet d’un pétard mouillé.
La chance sourit à Marianne Dansereau. De la chance, vraiment? Et s’il s’agissait plutôt de talent? Après tout, la jeune dramaturge présente ces jours-ci Hamster sur les planches du Théâtre La Licorne – pièce donnée à guichets fermés, qui plus est. Rencontre avec celle qui en a beaucoup à dire.
Le transhumanisme est un courant de moins en moins underground, un futur proche. « Les robots font-ils l’amour? » aborde ce thème et celui de la magnifique et riche imperfection humaine, du même coup. La scène théâtrale comme lieu de réflexion commune, dans l’éclat et avec poésie, c’est ce que propose Angela Konrad, à l’Usine C.
Coincée dans une relation mère-fille qui l’étouffe, Chloé prend la poudre d’escampette aux États-Unis. Dans une oeuvre puissante et percutante présentée sur les planches du Théâtre La Licorne, cette adolescente qui deviendra une jeune femme découvre un monde peuplé d’êtres Invisibles, oubliés de tous.
Amok, le journal d’un fou d’amour, pièce française qui a fêté sa 300e représentation à Montréal, était à la Cinquième salle pour quatre représentations.
Le dramaturge Olivier Choinière convie le public à jouer à Jean dit lors d’une messe noire au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui (CTD’A) du 20 février au 17 mars, exorcisme garanti.
La mémoire est une réécriture. Les neurosciences nous l’apprennent: chaque fois qu’on ravive un souvenir, on le modifie. Et de l’histoire d’un homme qui devient son roman, où la mémoire poétisante fait du simple pain grillé une madeleine légendaire, les fabulations de Sylvie Moreau et de son équipe nous transportent dans une riche initiation à Proust, à l’homme et à son œuvre.
Le désert, pièce écrite par Olivier Sylvestre, nous plonge dans un univers de poésie où la dépendance se situe au centre de l’oeuvre. Avec une mise en scène intimiste, dans la petite salle du Théâtre Prospero, le comédien et metteur en scène Frédéric Sasseville-Painchaud nous livre un témoignage poignant d’un homme en état de manque faisant face à ses démons.