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Celles et ceux qui me connaissent savent que le Prospero reste (et continuera certainement d’être) l’un de mes théâtres préférés à Montréal. La diversité des pièces offertes, la qualité des spectacles, ainsi que le talent des comédiens et autres praticiens du théâtre qui s’y produisent contribuent certainement à cette excellente réputation que je n’ai pas peur de défendre à tous vents. Aussi, c’est non sans un certain désarroi que j’ai assisté à la pièce Act of God, qui bien qu’elle laissait promettre de grands moments dramatiques, s’est traduite en une déception aussi vive et froide qu’un matin de janvier.

Une vingtaine de personnes entassées dans la salle intime du Théâtre Prospero. Deux humains tout ce qu’il y a de plus (a)normal racontent leur rencontre et l’évolution de leur relation. Bienvenue dans l’univers réaliste de Blink.

À quelques jours des festivités de Noël, le Théâtre Jean Duceppe aborde le quotidien de trois vétérans croupissant dans un hospice pour anciens combattants, trois héros en quête d’une fin de vie meilleure, hors de ces murs, là où souffle un vent plus doux.

La jeune auteure de théâtre Véronique Grondines poursuit son apprentissage du métier avec sa nouvelle pièce Poupées de chiffon, une oeuvre sur les amitiés qui tentent tant bien que mal de résister au passage du temps, qui fait l’objet d’une série de lectures publiques à l’Espace La Risée.

Peut-être aurait-on dû renommer carrément la pièce. Peut-être aurait-on dû faire disparaître le nom de l’auteur original de l’oeuvre. Car ce Macbeth, traduit par Michel Garneau et surtout mis en scène par Angela Konrad à l’Usine C, c’est l’exemple frappant de la mauvaise bonne idée pour « moderniser » le théâtre.

La Chapelle Scènes Contemporaines se démarque très certainement par sa programmation audacieuse et expérimentale. Même dans le genre, le théâtre propose généralement des pièces qui viennent choquer (positivement ou négativement) le spectateur, avec son consentement et son approbation enthousiastes.

Sur le plateau, un jeune homme renfermé en pleine crise d’adolescence voue une étrange admiration aux morts-vivants. Selon lui, son travailleur humanitaire de père s’intéresserait davantage à lui s’il avait l’apparence morbide d’un zombie. Et pour les spectateurs, l’histoire du Garçon au visage disparu vient de commencer.

Le silence. C’est ainsi que la pièce débute. Un dimanche silence, c’est ainsi qu’ils l’appellent. Ce dimanche-là n’est que le début d’une succession de jours où beaucoup de mots s’enchainent les uns après les autres. Mais pour dire quoi?