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Le public de la Maison symphonique a été englouti sous une avalanche de notes mercredi soir dans le cadre d’un récital attendu du pianiste québécois Louis Lortie. Ainsi pourrait-on succinctement résumer ce concert-spectacle durant lequel le prodigieux pianiste, reconnu internationalement pour ses interprétations de l’œuvre de Chopin, nous aura tenus en haleine durant plus de deux heures.

Après avoir offert l’Œuvre pour cuivres de Gabriele aux mélomanes invités, le Maestro Kent Nagano et la direction de l’OSM ont dévoilé une programmation transcendante pour leur prochaine saison lors d’une conférence de presse à la Maison symphonique de Montréal mercredi dernier.

En ce dimanche après-midi frisquet, c’est à une courte rencontre que Karin Kei Nagano conviait le public montréalais, le 12 mars dernier à la Salle Bourgie, dans le cadre du Festival Montréal en lumière. En effet, en tout et pour tout, l’exécution des œuvres inscrites au programme n’a duré qu’une cinquantaine de minutes.

L’heure était aux expérimentations musicales à la Maison symphonique, alors que le violoniste bien connu Joshua Bell était de passage à Montréal pour non seulement tirer de superbes notes d’un Stradivarius vieux de plusieurs siècles, mais aussi pour jouer – partiellement – le rôle de chef d’orchestre.

Ce 12 février, à la Maison symphonique de Montréal, dans le cadre de la série Les dimanches en musique, l’Orchestre symphonique de Montréal recevait la visite de la violoniste Midori et la visite surprise du chef James Feddeck, qui remplaçait au pied levé le maestro Jeffrey Tate, incommodé par des ennuis de santé.

Vendredi soir dernier, la Maison symphonique accueillait l’Orchestre métropolitain pour une prestation aux accents résolument britanniques. Sous la main de maître d’un impétueux Alexandre Bloch en grande forme, l’Orchestre a transporté le public au début du 20e siècle, en alliant la Downton Abbey Suite de la série éponyme, composée par John Lunn, au Concerto pour violon de Sir William Waton et à la Symphonie no 1 de Sir Edward Elgar. Un mélange aussi rafraîchissant que charmant, que la virtuosité de Jonathan Crow dans le Concerto de Walton ne vient que rehausser d’une touche presque euphorique.

L’OSM poursuit ces jours-ci un marathon de quatre concerts en trois jours sur le thème de la musique minimaliste dans lequel des compositeurs de ce courant musical sont jumelés à une l’un des symphonies de Haydn. Après Ravel, joué mardi soir, c’était le tour du compositeur Philip Glass ce mercredi soir.

Vendredi dernier, à la Salle Bourgie du Musée des Beaux-Arts de Montréal, avait lieu le concert d’ouverture de la 10e édition du Festival Bach de Montréal. Était servi, en ouverture du festival, un Sergeï Babayan qui aurait très bien pu faire office de plat de résistance tant il a ébloui son public en étalant une palette de nuances plus large encore que ce qu’on aurait pu croire possible avec seulement un piano.