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Le harcèlement, les menaces et l’intimidation dont a été victime le Pharmachien ont créé de l’émoi chez les vulgarisateurs francophones. Mais ce n’était qu’une question de temps avant qu’un cas de ce genre ne surgisse: parce que les vulgarisateurs anglophones, eux, vivent depuis des années déjà avec de telles épées de Damoclès au-dessus de leurs têtes.

Lorsqu’on est confronté à des arguments touchant une corde sensible, il est souvent difficile, pour la plupart d’entre nous, de séparer les opinions des faits. Le réflexe qu’ont plusieurs de mettre l’étiquette « fausse nouvelle » sur une opinion avec laquelle ils ne sont pas d’accord, en est une illustration. Or, un récent débat sur l’injection de vitamine C fournit au Détecteur de rumeurs une opportunité pour illustrer ce dilemme.

Si les adolescents sont facilement influençables, qu’en est-il de l’influence d’un personnage hyper-médiatisé comme Trump? Deux chercheurs viennent de publier des résultats inquiétants sur le harcèlement et les insultes à l’école, avant et après la dernière élection américaine.

Qu’est-ce qui explique que le mot-clic #MeToo ait eu, cette fois, un impact? Sans doute la force du nombre, qui a submergé la tendance à blâmer en premier les victimes d’agressions à caractère sexuel. Or, cet élan de solidarité est d’autant plus étonnant que le fait de blâmer les victimes aurait des racines profondément ancrées dans notre psychologie — et peut-être même dans la biologie de l’évolution.

En début d’année, deux enquêtes internes de l’université de l’État de Washington ont conclu à la culpabilité d’un professeur accusé de harcèlement sexuel. En réaction, le professeur a décidé de poursuivre l’université… pour atteinte à ses droits de professeur permanent.

Une discussion rationnelle à l’heure des réseaux sociaux, est-ce encore possible? Pour les uns, c’est un flux ininterrompu de demi-vérités et de rumeurs invérifiables qui ne fait qu’empirer la situation. Pour les autres, le bruit représente un faible prix à payer pour offrir une liberté de parole élargie.

Une nouvelle étude de la School of Nursing de l’Université de Pennsylvanie révèle qu’il existe une connexion alarmante entre les interactions sociales négatives que vivent les jeunes défavorisés dans leurs quartiers et sur les médias sociaux.