Présenté lors de la plus récente édition du Festival de Cannes où il aurait été accueilli avec une ovation, disons que le film Mal de pierres ne manque pas de prestige. Pourtant, de l’avoir choisi comme film d’ouverture, vu son impact plutôt ordinaire au bout du compte, en fait une décision singulière, autre le fait que ses scénaristes et sa réalisatrice soient là pour accompagner sa projection ce jeudi soir 3 novembre.
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Il y avait de l’espoir. Enfin, un peu. Mais force est d’admettre que 20 ans après l’Independance Day original, sa suite, Resurgence, est un gaspillage éhonté d’argent sans aucun intérêt cinématographique.
Vous avez manqué le sulfureux et exaltant A Bigger Splash? Pas de problème, vous avez enfin la chance de voir ou revoir l’un des meilleurs films de l’année dans le confort de votre salon!
À la fin des années 1960, le dessinateur André Montpetit, dit « Arthur », a enflammé l’univers de l’affiche et de la bande dessinée au Québec par son trait de crayon, ses couleurs psychédéliques et ses compositions « coulantes ». Le producteur du documentaire sur le député-poète Gérald Godin, Marc-André Faucher a donné la chance à Saël Lacroix de réaliser son premier long métrage sur ce dessinateur hors-norme, Sur les traces d’Arthur ( 2015 ).
Jusqu’où peut-on pousser la provocation facile? C’est cet inquiétant questionnement que semble camoufler le 1:54 de Yan England, alors que le film semble plutôt vouloir déterminer jusqu’où l’intimidation peut aller avant qu’il ne soit trop tard.
Dans le cadre de son volet eXPlore, la cuvée 2016 du Festival du Nouveau Cinéma (FNC) trempe son gros orteil dans la réalité virtuelle, en plus de tenter le coup d’une expérience cinématographique interactive avec un large public.
Voué au scandale pour la simple raison qu’un tel projet existe, c’est finalement la controverse entourant le premier film de Nate Parker sur la rébellion de l’esclave Nat Turner qui fait davantage jaser que l’oeuvre elle-même. Autrefois promis à un parcours sans failles pour les cérémonies prestigieuses, on peut dire qu’il peut en arriver des choses en quelques mois face à un film qui fait tout sauf passer inaperçu.
Andrea Arnold a gagné le prix du jury à Cannes pour chacun de ses films présentés au festival, et ce n’est pas sans raison, puisque ses tranches de vie sont toujours magnifiques. Son plus récent long-métrage, la longue épopée qu’est American Honey, n’y fait pas exception.
Si Kim Jee-Woon n’est pas toujours le plus subtil des réalisateurs sud-coréens, il fait certainement partie de ses plus déjantés et sa nouvelle proposition, The Age of Shadows, l’une de ses plus sages à ce jour, est également l’une de ses plus soignées.
Revisitant un moment crucial de la présidence de Lyndon Baines Johnson, soit l’adoption du Civil Rights Act de 1964, le téléfilm All The Way de Jay Roach puise dans l’histoire pas si lointaine pour créer un drame captivant, qui illustre très bien la division raciale régnant encore aux États-Unis.