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L’argument est connu, mais pourtant, il frappe. Ou, plutôt, les arguments sont connus, mais leur impact est tout aussi dévastateur. Est-ce la faute de la pandémie? Est-ce la faute de l’actuel gouvernement? Ou est-ce plutôt que le point de rupture est atteint? Quoi qu’il en soit, Le virus et la proie, une oeuvre de Pierre Lefebvre et Benoît Vermeulen présentée dans le cadre de l’édition 2021 du Festival TransAmériques, fait mal. Mais mal dans le bon sens, si tant est que cela soit possible?

Ce n’est pas la pandémie qui arrêtera l’art, et pas même les festivals. D’autant plus que la vaccination continue de s’accélérer. Voilà donc le moment idéal, pour les dirigeants du Festival TransAmériques (FTA), de dévoiler la programmation de leur édition 2021. L’occasion, pour l’équipe comme pour les spectateurs, de renouer avec la création artistique jouée ou encore dansée sur les planches. Mais aussi, pour le directeur artistique et codirecteur artistique du festival Martin Faucher, de tirer sa révérence. Rencontre.

Le Festival TransAmériques (FTA), la grand-messe québécoise de la danse et du théâtre, fait peau neuve: à sa tête, désormais, deux femmes, Martine Dennewald et Jessie Mill, qui seront responsables de la direction artistique de l’événement dès 2022. Rencontre.

Avez-vous déjà monté votre sapin et installé vos décorations de Noël? Sans grande surprise, comme une bonne partie des produits de consommation courante aussi faciles à acheter qu’à remplacer, les boules, guirlandes et autres cossins festifs du temps des Fêtes sont faits en Chine. Le documentaire Merry Christmas, Yiwu, de Mladen Kovacevic, présenté aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM), lève le voile sur ce drôle d’univers.

Ah, quelle merveilleuse époque que celle de Cocoon. Qu’il semble faire bon, dans cet été berlinois caniculaire, de se regarder langoureusement, de se caresser doucement, de sentir le corps de l’autre contre le sien, de glisser tranquillement ses doigts sur une peau délicate… Bien entendu, en ces temps pandémiques, l’histoire d’éveil sexuel raconté par Leonie Krippendorff semble tout aussi improbable que le film de science-fiction du même nom.

Une petite salle. Une salle minuscule, en fait. Et un public plus que réduit, le bas du visage mangé par le masque obligatoire. Pandémie ou pas, rien n’empêche cependant Mathieu Arsenault, seul sur scène, de se livrer à un réquisitoire endiablé contre le côté « gnan-gnan » de la culture et de notre société de consommation. Fort heureusement, d’ailleurs, car cette Vie littéraire tombe à point nommé.

L’art du plan-séquence réussi en est un réservé à une poignée de réalisateurs audacieux. Avec son Crazy Samurai Musashi, le réalisateur Yuji Shimomura tente de repousser un peu plus loin les limites de cette technique, cette fois avec un long métrage de 90 minutes et des poussières, dont la quasi-totalité se déroule en une seule prise.

Il y a les blockbusters. Ceux qui engrangent les milliards et créent des vedettes. Et il y a tout le reste. Ou, plutôt, il y a la vraie vie, celle qui raconte ce qui se passe dans les coulisses du monde du cinéma. Grâce à Clapboard Jungle, présenté dans le cadre du festival Fantasia, le cinéphile moyen a droit à un aperçu largement nouveau de ce qui se déroule réellement dans l’univers glamour du septième art.

Une personne peut-elle, à elle seule, incarner New York, voire les États-Unis dans leur ensemble? Véritable monstre sacré de la littérature, Paul Auster possède ce rare don de s’inspirer d’événements en apparence banals, y compris sa propre existence, pour en tirer des fresques symbolisant l’histoire imprécise, parfois violente, mais toujours fascinante, du peuple américain. Le voilà dans What if, superbe documentaire de Sabine Lidl présenté dans le cadre du Festival international du film sur l’art (FIFA).