Tour à tour hilarant, en plus d’être sincèrement touchant lorsque nécessaire, Les barbares est un film grand public risqué, mais qui tire admirablement bien son épingle du jeu. Fait avec soin, mais surtout avec coeur, on en ressort revigorés, amusés et avec une envie de s’ouvrir plus que jamais à l’autre.
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Je ne me laisserai plus faire pourrait, de prime abord, avoir des airs de film mineur. Sauf que face à tout le talent réuni, il est un peu du calibre des téléfilms de HBO, par exemple, qui rivalisent souvent avec plusieurs des grosses productions qui n’ont pas été réservées au petit écran. Avec un sujet chaud et des interprètes aussi dévoués que son créateur, impossible de s’ennuyer avec ce film fou regroupant des humains tout aussi déjantés.
Hugo Prévost et Chloé Baril explorent cette oeuvre coup-de-poing qui a fait courir les foules au festival Cinémania.
L’amour ouf est une oeuvre forte, un coup absolu au coeur. Le genre de création qui consume tout, de ses personnages à ses spectateurs. Un film immense qui nous rive à notre siège pendant sa totalité et qui ne nous quitte plus une fois le générique terminé. Il a beau nous donner l’illusion de choisir notre fin, ce n’est qu’un mirage, il n’y a aucun doute que c’est le film qui a le contrôle au bout du compte, ne nous laissant plus le choix de le suivre et de l’admirer, de bout en bout.
Là d’où l’ont vient a des allures de fenêtre sur une réalité impossible à ignorer, un pari sur l’art pour rendre l’insurmontable plus tolérable. C’est aussi la démonstration des possibles quant à l’expansion d’un univers dont il restait encore bien des choses à explorer.
Memoir of a Snail est un pur bijou de créativité, un hymne à la vie essentiel et une oeuvre intemporelle qui risque de marquer autant le temps que les mémoires.
Sans nécessairement être du même calibre expérimental comme un certain I’m Not There de Todd Haynes, ce Pavements est certainement une oeuvre unique à l’image de son sujet, c’est-à-dire d’une immense richesse. La preuve qu’il est encore possible de réinventer le documentaire, mais aussi de faire des choses qui sortent de l’ordinaire.
Hugo Prévost et Kevin Laforest explorent deux longs et deux courts-métrages: EAT THE NIGHT (Caroline Poggi et Jonathan Vinel), RUMOURS (Guy Maddin, Evan et Galen Johnson), MERCENAIRE (Pier-Philippe Chevigny) et JOURS AVANT LA MORT DE NICKY (Denis Côté).
Après la fin du Deuxième Acte, d’un grand brio et d’une maîtrise qui nous surprend à chaque détour, on s’avouera encore conquis, touchés au coeur, la tête remplie de moments et de cette magnifique dernière réplique qui ne sont pas prêts de nous quitter.
« Nous sommes très heureux de retrouver ce public qui a envie d’audace, qui a envie de prendre des risques. De notre côté, nous travaillons vraiment sur l’accessibilité des oeuvres, tant dans le choix des thématiques que du côté du prix des billets, par exemple. »