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Hugo Prévost et Kevin Laforest explorent les longs-métrages THE SILENT PLANET, de Jeffrey St Jules, et THE BEAST WITHIN, d’Alexander J. Farrell, ainsi que les courts-métrages ASTRONOTS, d’Andrew Seaton, et PRETTY SAD, de Jim Cummings.

L’optimiste Bombino croit à un retour de la paix comme avant 2007, au Niger. Les tensions sociopolitiques se dissiperont un jour grâce au pouvoir de la musique… et de sa guitare!

Pour les trois frères originaires d’Agadez, au nord du Niger – Moussa Ibrahim, Abdourahamane Ibrahim, Abdoulaye Ibrahim et le batteur Alghabid Ghabdouan – l’aventure canadienne qui leur est offerte pour une première fois relève d’une bénédiction.

Griffe du festival, l’inédit le caractérise dans l’écosystème montréalais des événements culturels. On y met en lumière des textes en phase d’écriture, inachevés, pour le bonheur du public qui intercède dans sa gestation.

L’objectif, poursuit la directrice générale et artistique, consiste à ne pas infantiliser le public, tout en évitant de lui proposer quelque chose de trop complexe. Tout un défi, alors que les perspectives sont forcément très différentes, que l’on soit en première ou en cinquième secondaire, par exemple.

Ce que Roméo, Juliette, Thomas et les autres permet, en fait, c’est de redécouvrir cette oeuvre. Non pas de la voir comme un classique, voire comme un cliché, mais comme une transposition, à une période bien précise de notre histoire, d’une histoire d’amour intemporelle entre deux personnes que tout sépare. Une histoire d’amour qui se terminera en tragédie, certes, mais l’amour n’est-il pas toujours un peu triste, en un sens?

Film franchement intéressant, film particulièrement éclairant sur les problèmes contemporains qui affectent les villes d’ici et d’ailleurs, The Power of Utopia – Living with Le Corbusier in Chandigarh est un élément essentiel de la réflexion sur l’avenir des cités, à l’aune de la surpopulation et face aux impacts de la crise climatique.

Il est très difficile de décrire avec quelle habileté, quel jeu chorégraphique les deux artistes sur scène parviennent à faire vivre le protagoniste de l’histoire qui, dans une mise en scène féérique, se retrouve au centre d’objets géants et hors du commun aux comportements inattendus, faits de tous ces milliers de petits papiers qui se retrouvent jusque dans son lit.