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Une contraction de près de 7%, chaque année, d’ici 2050: voilà ce qui attend l’économie canadienne si rien n’est fait pour lutter contre les changements climatiques, affirme une nouvelle note d’information d’Oxfam. Pour l’ensemble des pays du G7, la « formule minceur » grimperait à 8,5% sur une base annuelle, ce qui entraînerait la perte de 4800 milliards de dollars au cours des 30 prochaines années.

Les entreprises d’ici continuent d’adopter, lentement, mais sûrement, des pratiques permettant de mieux protéger l’environnement et d’assurer un développement (relativement) durable, selon des données récemment publiées par l’Institut de la statistique du Québec. Les entreprises du secteur des biens et services environnementaux et des technologies propres pèseraient ainsi près de 19 milliards de dollars dans l’économie de la province.

Plusieurs études démontrent que les personnes membres de communautés racisées étaient exposées de façon disproportionnée à la pollution de l’air aux États-Unis. Cependant, il n’était pas possible de déterminer si cette exposition inégale était liée à une poignée de sources d’émission, ou si les causes étaient davantage systémiques. Une nouvelle recherche révèle que cette disparité avec les populations blanches est plutôt alimentée par presque toutes les sources polluantes.

S’il est important de s’attaquer au CO2, il ne faudrait pas perdre de vue le méthane. Un rapport des Nations unies à paraître en mai tend à confirmer que les fuites de méthane liées à la production de gaz et de pétrole sont plus importantes que ce qui avait été estimé jusqu’ici.

Sur le front des changements climatiques, le Jour de la Terre est généralement l’occasion de se rappeler que les choses ne vont pas du tout dans la bonne direction. Mais cette journée est aussi, parfois, l’occasion de se rappeler que ça pourrait être pire et que certaines actions ont eu des impacts mesurables.

Le confinement presque mondial avait provoqué, au printemps 2020, une baisse significative des émissions de gaz à effet de serre. Plusieurs se doutaient que ça ne durerait pas indéfiniment, et il s’avère que c’est déjà fini: les émissions de décembre 2020 ont légèrement dépassé celles de décembre 2019.

Peu importe qui gagne les élections aux États-Unis, le 4 novembre, le pays s’est officiellement retiré de l’Accord de Paris sur la réduction des gaz à effet de serre. Une décision qui fait de ce pays un cas unique au monde, pour des raisons qui n’ont rien à voir avec le traité.

La concentration de méthane dans l’atmosphère serait en augmentation. Bien qu’il soit encore difficile de séparer la part humaine de la part « naturelle » de ce gaz dans l’atmosphère, les observateurs constatent que le méthane avait atteint, en 2019, un niveau record de 1875 parties par milliard, plus de deux fois et demi ses niveaux d’avant l’ère industrielle.

Les flottes de véhicules commerciaux qui circulent dans les grandes villes pourraient réduire leurs émissions de moitié et respecter plus aisément les cibles en matière de qualité de l’air à l’aide d’une nouvelle technologie développée par des chercheurs de l’Université Aston (Royaume-Uni), qui imite la façon dont les fourmis partagent des informations, et qui, à plus grande échelle, permet de s’attaquer à d’importants problèmes, comme l’optimisation des trajets dans les métropoles.