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Jamais, dans l’histoire des campagnes électorales canadiennes, n’a-t-il autant été question d’environnement. Sans être l’ultime priorité des principaux partis politiques, aucun parti ne peut aujourd’hui se permettre de faire l’impasse sur la question climatique. Tour d’horizon des propositions des principaux partis en la matière.

Il y aurait suffisamment d’espace sur Terre pour planter 900 millions d’hectares d’arbres, l’équivalent de la superficie des États-Unis. Un projet pharaonique qui serait sûrement d’une grande aide pour lutter contre le réchauffement — mais qui ne serait pas « la meilleure » des solutions à notre disposition, comme les chercheurs, dans un élan d’enthousiasme, l’ont proclamé.

La forêt boréale, plutôt que de continuer d’absorber les surplus de carbone, pourrait en émettre… à cause des vers de terre. C’est l’inquiétude des scientifiques qui observent leur progression dans les forêts de l’Amérique du Nord, révèle cette semaine un reportage du New York Times.

Les médias ont fait grand cas d’une étude canadienne qui, à la fin d’avril, a conclu que les émissions de gaz à effet de serre des sables bitumineux de l’Alberta étaient sous-estimées par au moins 60%. Mais une des raisons de cette sous-estimation? Les calculs de ces émissions de gaz à effet de serre proviennent généralement de l’industrie.

Au tour des Nations unies de tirer, de nouveau, la sonnette d’alarme sur la crise climatique provoquée par l’activité économique et industrielle humaine: selon David R. Boyd, rapporteur spécial sur les droits de l’homme et l’environnement, l’humanité a déclenché rien de moins que la sixième extinction de masse.

L’Arctique se réchauffe deux fois plus rapidement que le reste de la planète, ce qui provoque le dégel du pergélisol, gelé depuis des dizaines ou des centaines de milliers d’années, ainsi que le relâchement de méthane dans l’atmosphère, contribuant du même coup au réchauffement planétaire. Les conclusions d’une étude rassemblant entre autres des chercheurs de l’IIASA, l’Institut international pour l’analyse des systèmes appliqués, portent toutefois à croire qu’il est encore possible de neutraliser cette menace.

Les voyages en avion ont été souvent accusés, non sans raison, de contribuer significativement au réchauffement climatique. Mais il existerait des stratégies pour réduire leur impact, à commencer par faire voler les avions… en ligne droite.