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Sommes-nous en présence d’une Madame Bovary moderne? Peut-être pas. Mais brasser quelques idées reçues au milieu du conformisme ambiant, c’est parfois rafraîchissant, sans nécessairement offrir un récit qui nous tienne en haleine.

Peut-on parler d’efficacité dans l’horreur? Oui c’est possible et Thornley nous en fait la démonstration. Trois ou quatre phrases du journal intime d’un meurtrier suffisent à troubler le lecteur qui se demandera s’il souhaite vraiment poursuivre sa lecture.

La prolifique poétesse et romancière Louise Desjardins vient de publier un nouveau roman aux Éditions Boréal. La fille de la famille est écrit dans un style simple et direct, sans fioritures et sans effets de manche.

Sur un navire, avant d’entendre retentir la célèbre expression « En avant, toute ! », un autre ordre doit d’abord avoir été donné et c’est « Larguez les amarres! ». Larguez les amarres, ça peut aussi vouloir dire, abandonnez toutes attaches. Voilà ce qui semble avoir été le lot, le choix de Jean-Jacques Audubon, un célèbre naturaliste qui a passé la plus grande partie de sa vie à parcourir une grande partie du continent nord-américain  pour tenter d’apaiser sa soif de découvertes.

C’est aux éditions Boréal qu’est parue, cet hiver, la toute première traduction en français d’un ouvrage de Gary Barwin, Le Yiddish à l’usage des pirates. L’auteur, né en Irlande du Nord, de parents sud-africains, vit au Canada depuis sa jeunesse. Il a été lauréat du Jewish Literary Award, finaliste aux Prix du Gouverneur général et au prix Giller.

Les éditions Boréal publient cet automne le dernier roman de Lise Tremblay, intitulé L’habitude des bêtes. L’auteure a déjà fait paraître plusieurs romans, un récit, de même qu’un recueil de nouvelles.

L’idole, paru cet automne chez Boréal, est le plus récent roman de Louise Desjardins qui en avait déjà cinq à son actif et qui a été récompensée pour La love, son tout premier opus. C’est l’histoire d’Éveline une veuve sur le point de devenir arrière-grand-mère, originaire d’Abitibi et Montréalaise d’adoption qui décide de s’exiler en Argentine pour y finir sa vie.

Le plus récent roman de Daniel Poliquin, publié chez Boréal, s’intitule Cherche rouquine, coupe garçonne et raconte l’histoire de… ou plutôt des histoires… ou même pas d’histoire du tout, en fait. Ce sont plutôt des brouillons de personnages, plus ou moins élaborés, qui sont présentés au lecteur autour d’un squelette qui est une reprise, un peu légère, de l’affaire Coffin. Affaire qui, on s’en souviendra, s’est conclue par la pendaison d’un probable innocent.

Un père torturé par le remords qui se meurt lentement d’un cancer des poumons. Un fils en colère depuis des années qui se fait malgré tout violence pour assister aux derniers moments d’une figure masculine nébuleuse. Un roman humble, mais puissant.