Browsing: disney

Si notre souvenir de Wreck-It-Ralph est plus ou moins sympathique, il n’est certainement pas agréable au point d’en vouloir une suite. Néanmoins, lorsque l’on y retourne, ce premier volet n’atteignait certainement pas le niveau d’ennui et de facilité dont s’arme la suite, histoire de satisfaire sans effort les adultes en quête de références socio-culturelles actuelles.

Disons que chaque année, on aime toujours devancer un peu plus les sorties, et c’est de manière un peu inquiétante qu’on voit un premier film du temps des fêtes prendre l’affiche à peine quelques jours après qu’on ait éteint (et même pas enlevée) la dernière citrouille de l’Halloween. Cette proposition ultra-usinée de cette relecture louable de Casse-noisettes aurait pourtant davantage charmé les familles au moment opportun, et ce malgré son manque flagrant de consistance.

Difficile de croire qu’il y a déjà près de quinze ans que Pixar a charmé le monde entier avec l’incroyable (sans mauvais jeu de mots) The Incredibles, variation souvent jouissive sur les films de superhéros avant l’overdose. Brad Bird revient à la charge en jouant cette fois, dans un retour de médaille inattendu, sur sa propre nostalgie.

On dit souvent de la cinéaste Ava DuVernay qu’elle est visionnaire, et, si son Selma était effectivement une production d’une immense importance, on se demande sincèrement comment elle a pu chuter aussi bas dans les méandres confus et formatés de l’usine de Disney avec une adaptation cinématographique de A Wrinkle in Time, d’après le roman de Madeleine L’engle, qui pourrait difficilement tomber autant à plat.

L’empire contre-attaque, alors que Disney continue d’épuiser jusqu’à la dernière miette une autre de ses franchises sans fin. Le résultat, visuellement splendide cela dit, agira rapidement comme un somnifère intellectuel, piégeant le spectateur face à une formule qui hypnotise jusqu’au plus profond des possibilités de l’ennui, évoquant en toute ironie une solitude (celle du titre?) nous amenant à espérer être ailleurs.

I’m not ashamed to admit, but Deadpool 2 worried me. I thought the first movie hit it out of the park. It was awesome when it needed to be, funny when it counted, with enough charm to make it enjoyable.

A lot has happened in the last decade. For starters, I had way more hair, Facebook was in the news for less nefarious reasons, and I was just still living with my parents. Let’s see….What else…. Oh yes. A trenchcoat clad Samuel L. Jackson said two simple words: “Avenger’s Initiative”. Does anyone remember how they felt when they heard those two words? I do, and they were magical and promising. My young brain couldn’t imagine the effect they would have.

Le dénouement était (largement) connu à l’avance: la télésérie d’animation Star Wars Rebels, présentée sur les ondes du Disney Channel depuis quatre ans, ne disposait plus que d’une infime marge de manoeuvre scénaristique, coincée entre sa propre évolution narrative et les impondérables de l’univers de La Guerre des Étoiles. La série prend donc fin après quatre saisons fort bien remplies.

Peu importe combien de fois on le voit ou à quel point on y repense, il n’y a aucun doute: Coco est une véritable merveille qui, malgré son manque de surprises en matière de narration, a tout ce qu’il faut pour porter honorablement le sceau Disney Pixar. Sa venue en DVD est l’occasion idéale de se laisser charmer à nouveau, ou tout simplement d’enfin en comprendre l’engouement pleinement mérité.