Browsing: danse

Bienvenue en enfer. Voilà en effet où nous convient les compagnies Trois Tristes Tigres et Créations Estelle Clareton, dans le cadre de ce spectacle présenté au Théâtre de Quat’Sous. Au menu: une heure de théâtre dansé qui n’a pas besoin de dialogues pour raconter son histoire, dans Sous la nuit solitaire.

Le centre des arts de la scène Les Muses, une école qui offre une formation professionnelle en arts scéniques à des artistes vivant dans une situation de handicap, célèbre son vingtième anniversaire. Pour l’occasion, le spectacle Fête, petites écorchures et effets presque spéciaux était présenté les 24 et 25 octobre à la prestigieuse Cinquième Salle de la Place des Arts.

C’est le 11 octobre dernier, à la salle Maisonneuve de la Place des Arts, que les Grands Ballets ouvraient leur saison. Sous la férule de leur nouveau directeur artistique, Ivan Cavallari, ils ont choisi de présenter deux œuvres assez conséquentes. En premier lieu, Stabat Mater, de Edward Clug, sur la célébrissime musique de Giovanni Battista Pergolesi. Suivi, en deuxième moitié de programme, de la 7e Symphonie de Ludwig van Beethoven, sur une chorégraphie du regretté Uwe Scholz.

Curieux titre, Le Jour se lèv(r)e. Curieux spectacle aussi, que le public décortiquera l’œil questionneur, tout au long de la performance de Sylvie Cotton. Dans cette courte œuvre présentée à l’Agora de la danse jusqu’au 5 octobre, l’artiste plasticienne dévoile le souffle qui l’habite.

Une heure en compagnie d’Anne Plamondon seule en scène, c’est presque du luxe tant c’est un plaisir de la voir articuler son corps sous nos yeux. Si l’aspect dramaturgique est difficile à saisir – mais c’est rarement ce qui nous mène à la danse contemporaine – la recherche sur le mouvement est fort bien menée.

Jusqu’à la fin du mois, les amateurs de théâtre montréalais auront l’occasion de voir À te regarder, ils s’habitueront au Théâtre de Quat’sous, un théâtre qui met de l’avant l’audace. Le titre s’adresse aux artistes hors-normes, non-blancs, immigrants, autochtones, ceux que l’on n’a pas l’habitude de voir sur les scènes montréalaises. Coproduit par le Quat’sous et par la compagnie Orange Noyée, le spectacle présente le travail d’une vingtaine d’artistes « aux identités multiples, issus de plusieurs horizons artistiques » qui se penchent sur la question de la diversité.

Pour une deuxième année consécutive, le festival RU invite les Montréalais à la réappropriation urbaine en offrant une programmation créative et immersive à même le bitume de l’avenue Mont-Royal. Du 24 au 27 août, dispersé sur cinq sites, l’art sous toutes ses formes sera célébré, de jour comme de nuit, sur la rue la plus branchée du Plateau.

Dans la salle principale de l’Usine C, point de décors, mais plutôt des exosquelettes métalliques qui pendent du plafond. Ces exosquelettes, la dizaine de journalistes invités les regardent avec une méfiance mêlée de curiosité. Les photos et la vidéo fournie avec l’invitation à l’événement Inferno – « We are the Robots » étaient intéressantes, mais de là à laisser le contrôle d’une partie de son corps à un ordinateur, il y a un pas.

L’heure était à la danse, lundi soir, alors que le spectaculaire (et actuellement incomplet) édifice Wilder accueillait Faille et Phase 3, deux oeuvres portant sur la combinaison corps et machine présentées dans la cadre du festival OFFTA.

Vendredi soir au Théâtre Prospero. Les spectateurs s’installent dans une salle complètement dénuée de tout décor, de tout artifice. Et sur scène, dans le cadre du Festival TransAmériques (FTA), voilà que Manuel Roque vient chambouler l’ordre établi.