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Nul doute possible quant à l’engouement suscité par ce conte de fées indémodable: c’était une salle Wilfrid-Pelletier derechef comble qui accueillit sur scène le Ballet national d’Ukraine en clôture de la saison 2017-2018, la même troupe qui avait subjugué le public montréalais avec son Mariage de Figaro le printemps dernier.

J’ai rencontré Cédric Delorme-Bouchard à moins d’une semaine du coup d’envoi de Lamelles sa première mise en scène, à l’Usine C. Vous le connaissez ? Peu de noms de jeunes concepteurs auront fait tant d’échos, il me semble. C’est que le diplômé de l’UQAM en scénographie a participé à de nombreux projets, des œuvres d’envergure et des projets marginaux, et que sa signature a récolté les éloges des créateurs et des critiques.

Yoann Bourgeois, metteur en scène français influencé par le cirque autant que par la danse est invité pour la première fois dans l’antre circassienne Montréalaise. Bien loin de ce qui est habituellement présenté à la Tohu, Celui qui tombe est un spectacle pour le moins… contemporain.

Comment décrire Liminality, cette œuvre multidisciplinaire présentée dans la Satosphère, le dôme de la Société des Arts technologiques, dans le cadre du Festival international du film sur l’art (FIFA)? Captivant, unique en son genre, Liminality offre une expérience multisensorielle et quasi spirituelle.

Réalité et fiction: c’est le titre du plus récent programme double de Tangente, qui était présenté à l’édifice Wilder jusqu’au 25 février 2018. Proposant deux duos qui donnent corps à la matière de manière à la fois physique et intellectuelle, ce programme met également l’accent sur la relation de l’être avec l’espace visible et invisible.

C’est une oeuvre dichotomique pour le moins audacieuse qu’aura offert le Eifman Ballet de Saint-Pétersbourg, mercredi soir à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place-des-Arts, devant un auditoire conquis d’avance.

Je n’étais pas initiée au travail d’Hanna Abd El Nour, peut-être que cela aura modifié ma réception de Voyages, qui débutait cette semaine à La Chapelle. L’heure et demie en salle n’est pas de tout repos. Le metteur en scène questionne avec vigueur le modèle de représentation classique par le choix de l’art multidisciplinaire et par son écriture scénique décomplexée… Par moment, on hésite entre deux sanctions : désinvolture ou inconsistance.

Bienvenue en enfer. Voilà en effet où nous convient les compagnies Trois Tristes Tigres et Créations Estelle Clareton, dans le cadre de ce spectacle présenté au Théâtre de Quat’Sous. Au menu: une heure de théâtre dansé qui n’a pas besoin de dialogues pour raconter son histoire, dans Sous la nuit solitaire.