Est-ce que The Fall est un classique intemporel? Il est probable que non. Mais ce que Tarsem a réussi, avec cette oeuvre de 2006, c’est de proposer un voyage onirique dans un pays imaginaire aussi envoûtant que coloré. Ce film mal-aimé mérite certainement qu’on y porte davantage d’attention. Espérons que sa restauration en version 4K lui redonnera ses nécessaires lettres de noblesse.
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Franchement original, autant de par son contexte que par les réflexions que suscite l’oeuvre, A Murder of Crows on the Wall est un roman tout à fait intéressant qui a sa place dans toute bonne bibliothèque qui se respecte. Espérons que l’auteur trouvera rapidement un éditeur.
Pour les enfants, ce Lego Star Wars: Rebuild the Galaxy devrait suffire comme objet de divertissement. Mais pour les adultes, au-delà de l’idée de se reposer les méninges pendant environ 90 minutes, on se demandera s’il ne faudrait pas plutôt renouer avec l’excellent premier film d’animation de Lego, justement, même si l’on est un amateur fini de sabres laser et de bruits dans l’espace.
Avec une formule classique, mais toujours aussi efficace; avec des images parfois choquantes, mais nécessaires, et surtout avec un accès autrement impossible à obtenir pour les médias occidentaux, Russians at War est un film antiguerre particulièrement efficace. Impossible, tout au long du visionnement, de ne pas être en colère contre les soldats, oui, mais aussi contre leurs dirigeants assoiffés de sang et de pouvoir qui ont déclenché une guerre complètement inutile. À voir, absolument.
Tout y passe: mauvaise foi, égoïsme, ingratitude, nombrilisme, mensonge, intolérance… rien de si grave, des situations assez quotidiennes, mais qui montrent le manque de hauteur de l’humanité.
Voilà donc un concert d’ouverture dont on se souviendra longtemps. La preuve que l’audace peut certainement payer, y compris en musique « classique ». Espérons que la suite de cette 91e saison soit tout aussi magnifique.
The Substance est une expérience cinématographie totale et complète qui amuse et s’amuse à égale mesure. Il n’y a pas grand chose qui semble y manquer ou qui semble de trop. Ce n’est pas la perfection, bien sûr, car celle-ci, comme le comprendront ses personnages, est inatteignable, mais c’est une écoute d’une époustouflante intelligence qu’on n’est pas prêt d’oublier de sitôt.
Il aura fallu du temps avant que les studios d’animation Warner n’osent s’attaquer à Crisis on Infinite Earths, l’une des histoires les plus iconiques jamais publiée chez DC Comics, mais avec cette ambitieuse version animée, on peut facilement dire que le défi a été relevé.
Hugo Prévost et Kevin Laforest s’intéresse à ce film scénarisé et réalisé par Jeremy Saulnier qui surprend par son désir de s’éloigner des clichés du genre.
En un sens, Apollo 13: Survival est un hommage à la gentillesse et à la générosité de l’humanité. Car dans la froide et mortellement dangereuse immensité de l’espace, un constat est évident: les frontières disparaissent, les problèmes du quotidien également. Il ne reste que quelques milliards de grands singes avançant un peu à l’aveuglette. Et parfois, parfois, l’explosion d’un réservoir d’oxygène à bord d’un minuscule engin lancé en direction de la Lune est nécessaire pour nous le rappeler.