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Cette année, l’équipe du Festival international du film sur l’art (FIFA) a mis les bouchées doubles dans le but de se renouveler et de proposer au public un festival sous le signe de l’excellence et de l’effervescence. Voué depuis sa création à la promotion et à la diffusion des films et documentaires sur l’art, le FIFA semble tenir encore une fois son pari: la vaste sélection qu’il nous propose est des plus invitantes.

Depuis le temps, l’empire Disney connait son public mieux que jamais ce qui explique sans mal son enchaînement sans fin de succès. De toute façon, face à une recette éprouvée, la compagnie se contentera de dicter aux spectateurs ce dont ils auront envie, camouflant leur manque d’audace par une maîtrise technique époustouflante. C’est ainsi que Moana, leur plus récent « film de princesses » se contente de réchauffer le cœur, sans nécessairement trop travailler l’esprit.

C’est dans la salle de répétition du théâtre Prospéro que Florent Siaud me reçoit pour une entrevue, juste avant la première médiatique de sa pièce. Il est pile à l’heure, mais s’excuse de son retard. Il faut dire qu’il doit être bien sollicité en ce moment. Je vous conseille de retenir son nom, car nous risquons d’en entendre énormément parler dans les prochaines années. Déjà bien connu en Europe et faisant sa marque dans le théâtre québécois depuis un moment déjà, Florent Siaud met en scène Don Juan revient de la guerre d’Odon Von Horvath présenté au Théâtre Prospéro jusqu’au 25 mars. Rencontre.

Odon Von Horvath n’est pas un auteur très monté au Québec. Cet auteur allemand d’après-guerre que l’on pourrait comparer à Büchner, Muller ou Brecht, ne semble pas trouver résonnance en Amérique. Pourtant, dans la salle du Théâtre Prospéro ce soir-là, tout le monde est à l’écoute.

Artiste visuel à la démarche résolument souverainiste, Simon Beaudry part de la capitale de la province et s’envole pour l’Écosse, deux semaines avant le référendum sur l’indépendance tenu là-bas en 2015. Cette visite, présentée sous la forme d’un road trip, est racontée dans le documentaire Yes, présenté dans le cadre des 35e Rendez-vous du cinéma québécois.

Vendredi soir dernier, à la ToHu, était présenté le Gala de feu, qu’on qualifie de plus grand concours de performeurs de feu en Amérique du Nord. Contrairement à Montréal complètement cirque, qui présente au public les meilleurs numéros de cirque d’ici et d’ailleurs, le spectacle de ce soir-là se voulait une plateforme pour les nouveaux et les futurs talents. Car tout ce que nous avons pu voir ce soir-là n’était pas que talent pur, loin de là. Et tout ce que nous avons pu voir n’était pas nécessairement cirque non plus.