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Hilarante comédie sur un sujet particulièrement léger, Les filles et les garçons, présentée à La Licorne, permet au spectateur de passer un moment plus qu’agréable et de ressortir de l’institution culturelle sans aucune colère, aucune peine, et aucune désespérante sensation de froid à l’intérieur de soi.

Peut-on en vouloir à un film qui n’arrive pas à la hauteur de sa plus belle scène, qui est certainement l’une des plus belles de l’année? Ou à l’inverse, un film peut-il subsister ne serait-ce que pour une scène qui frôle le génie? Nul doute qu’avec toutes ses imperfections, le film argentin Fin de siglo, présenté au festival Image+Nation, ne nous aura certainement pas laissé indifférents.

« As-tu écouté le nouvel album de Pierre? » La question posée à ce journaliste témoigne d’une réalité à la fois étonnante et intéressante: avec sa musique intimiste et sa capacité à exposer certains des aspects les plus personnels de sa vie, on vient à considérer Pierre Lapointe non pas comme un artiste, mais plutôt comme un ami. Son plus récent album, Déjouer l’ennui, s’inscrit dans cette veine personnelle.

Au Mexique, un couple d’éleveurs de taureaux est bouleversé lorsque la femme s’éprend d’un dresseur américain. Avec le long-métrage Nuestro Tiempo (2018), le cinéaste mexicain Carlos Reygadas présente moins un choc entre deux cultures qu’il n’en détaille l’effet de l’impact.

Que se passe-t-il dans la tête de Charlie Brooker? L’homme au ton incisif, aux remarques cinglantes, aux visions déprimantes et terrifiantes de réalisme s’est-il endormi aux commandes de son propre navire? Voilà qu’après Bandersnatch débarque une véritable cinquième saison de la série Black Mirror, une resucée sans âme qui devrait signer, on l’espère, la fin de l’oeuvre.

Un film… sur un film? Ou est-ce plutôt un film dans un film? Quoi qu’il en soit, Impetus, film « réalisé » par Jennifer Alleyn, est une oeuvre à la fois simple et complexe, d’une beauté tout aussi dantesque que fragile, un long-métrage qui appelle à la réflexion et à la contemplation.

Le célèbre auteur de théâtre russe Anton Tchekov a droit à une transposition moderne, voire post-moderne de sa toute première pièce, Platonov, amour, haine et angles morts, sur les planches du Théâtre Prospero. Jamais monté du vivant de son créateur, l’oeuvre est ici reprise et mise en scène par nulle autre qu’Angela Konrad, dans une déclinaison quelque peu psychédélique.

Deuxième texte de l’auteure Catherine Chabot, après la pièce coup-de-poing Table rase, en 2015, Dans le champ amoureux, joué au Théâtre Espace libre, combine sentiments amoureux et philosophie dans une cavalcade passionnée faisant à la fois rire et grincer des dents.

Samedi soir, à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts, avait lieu la première de Roméo et Juliette, dans la version de Charles-François Gounod, créée en 1867, au Théâtre lyrique à Paris. Les autres représentations auront lieu les 22, 24 et 26 mai.