Mercredi soir dernier, à la TOHU, avait lieu quelque chose comme la grand-messe du cirque québécois. C’était la première d’une nouvelle série de représentations du Cirque Alfonse avec son spectacle intitulé Tabarnak. Le décor: une église. Le vocabulaire : des mots d’église, entre autres. Ce spectacle c’est comme une façon de redire la Révolution tranquille, tout en enracinant encore plus profondément le citoyen dans ses origines. Ironie, dérision, humour et amour, voilà ce qui irradiait de la scène.
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À nouveau, cette année, la salle intime du théâtre Prospero accueille la classe de madame Catherine, cette enseignante fortement marquée par les nombreuses tueries dans les écoles américaines et canadiennes, et plus que motivée à prodiguer à ses petits élèves de 3e B une leçon bien particulière en matière de sécurité, question de les protéger contre le pire qui les guette. Leur survie en dépend.
On peut se rendre au théâtre pour voir une pièce et se retrouver impliqué non seulement mentalement mais physiquement dans le spectacle. Les émotions sont alors encore plus fortes, plus profondes, plus directes…, plus sensibles. C’est ce que réalise à merveille l’œuvre Fragments d’Ana du Collectif Théâtre de l’Intime qui porte si bien son nom. Impossible sans un certain dispositif de se retrouver aussi près d’une réalité que cherchent à communiquer certains types d’œuvres théâtrales.
Adaptation théâtrale de la dystopie écrite par Aldous Huxley en 1931, Le meilleur des mondes de Guillaume Corbeil débutait la semaine dernière, au Théâtre Denise-Pelletier.
Knock, c’est, comme le dit si bien le titre complet de la pièce, le triomphe de la médecine… et non celui de la santé. La différence est de taille. Toute l’écriture tellement drôle et intelligente de Jules Romain s’appuie sur cette substitution des mots. Le Théâtre du Nouveau Monde (TNM) a eu raison de proposer cette œuvre en ouverture de sa saison. C’est tellement bon pour la santé d’écouter un texte aussi spirituel, subtil, pétillant et bien écrit.
En reprise en 2019, après une première série de représentations fort remarquée en 2018, Bonne retraite, Jocelyne, de Fabien Cloutier, revient sur les planches de La Licorne. Mercredi, la salle était comble, avec un mélange de jeunes et de gens plus âgés; un signe, certainement, de la popularité de l’oeuvre.
Sur un terrain de soccer, des jeunes femmes sont à la croisée des chemins. Entre l’adolescence et la vie adulte. Entre l’innocence et l’entrée dans un monde tout à fait réel fait de secrets, de dures vérités et de drames qui surviennent comme ça, pratiquement pour le plaisir. Ces jeunes femmes, ce sont Les louves, dont l’histoire est présentée à l’Espace Go.
Quatre mille ans. Quatre mille ans de guerres, d’horreur, de massacres. Quatre mille ans d’exils, de quêtes identitaires souvent vouées à l’échec. Au théâtre de Quat’sous, Olivier Kemeid remonte L’Énéide, pièce portant sur l’éternelle quête des réfugiés, jetés sur les routes du monde par ce qui est trop souvent attribuable à la bêtise humaine.
Le 28 août dernier, sous son chapiteau permanent et en présence de quelques centaines de personnes, la TOHU dévoilait la programmation de sa 16e saison. Après une quinzième saison qui célébrait exclusivement les qualités et la richesse du talent québécois, la TOHU présente à nouveau une carte internationale. Celle-ci se construit principalement autour de neufs spectacles diffusés par la TOHU et deux co-diffusions.
On ne le dira jamais assez, on est toujours reconnaissants que le Zoofest continue de donner une visibilité aux artisans de l’ombre permettant aux finissants auteurs de l’ÉNH d’avoir leur propre spectacle. On reconsidère toutefois la pertinence du concept des sketchs, qui ne sont pas toujours à la hauteur.