Browsing: Théâtre / Cirque

Inscrite dans l’histoire de l’antiquité romaine, Britannicus de Racine est une tragédie qui s’inspire des débuts du règne de Néron: l’empereur élevé au pouvoir suprême grâce aux manigances de sa mère Agrippine. Cette pièce écrite en alexandrins au XVIIe siècle, qui parle de trahisons, de rivalités, mais aussi d’amour, est présentée au TNM dans une mise en scène sobre et élégante de Florent Siaud.

Macbeth Muet, c’est une nième interprétation de la pièce de Shakespeare présentée dans la petite salle du théâtre Outremont pour deux soirs seulement. Muet, comme on dirait du temps où le son n’existait pas encore au cinéma, et Macbeth Muet s’inspire beaucoup du cinéma muet avec ses cartons explicatifs qui guident le spectateur. Mais si une version de Macbeth muet peut exister, quid de la langue de Shakespeare? Est-il vraiment possible s’en passer? La réponse est oui. Et on en a la preuve dans ce Macbeth Muet à la fois drôle et intelligent.

Rita, une coiffeuse de 29 ans; Frank, un universitaire, professeur de littérature dans la soixantaine : deux êtres que tout oppose, mais qui vont tout de même se rencontrer. Que peut-t-il en résulter ? Encore bien davantage que tout ce que chacun des deux pouvait imaginer. C’est ce que raconte la pièce L’éducation de Rita de Willy Russel, présentée au Théâtre du Rideau Vert à Montréal.

Difficile liberté, ce titre d’un ouvrage de Lévinas s’adapterai bien au contenu de la pièce de Tom Schulman, La Société des poètes disparus, montée avec bonheur au Théâtre Denise-Pelletier dans une très belle mise en scène de Sébastien David. Dans la prestigieuse et austère Académie de Welton, les étudiants en uniforme répondent à la discipline et travaillent assidument en espérant plus tard intégrer une grande université. Mais lorsque surgit M. Keating, un professeur non conformiste aux méthodes d’enseignement peu orthodoxes, les étudiants découvrent une autre manière de voir et de se comporter.

On nous promettait la fin de l’Histoire avec un grand H avec la chute de l’Union soviétique. Depuis, pourtant, les mouvements sociaux et les contestations politiques se multiplient, y compris depuis la dernière grande crise économique. Rencontre avec les deux metteurs en scène d’Intersections, un regard différent sur ces diverses révoltes bientôt joué à La Chapelle.

Il y a quelque chose de fascinant, mais aussi d’étrange dans Kiinalik: These Sharp Tools, une pièce de théâtre / performance scénique présentée jusqu’au 16 mars à l’Espace Libre. Deux heures après l’extinction des lumières, le public se relève un peu groggy, ébranlé par cette oeuvre qui sort de l’ordinaire.

Parce que la nuit, c’est un spectacle de théâtre qui inclut de la musique rock, des chansons et de la danse; un spectacle librement inspiré de la vie de Patti Smith, celle qui fut à l’origine du mouvement punk. Le spectacle proposé à l’Espace Go permet de découvrir les multiples facettes de cette artiste qui fut, et qui est sans doute encore, continuellement animée du désir de créer. 

Présentée il y a quelques années au Festival Jamais Lu, la pièce de Maxime Brillon au titre interminable, Nous irons cirer nos canons numériques dans un sweatshop portugais, est montée avec bonheur au théâtre aux Écuries, dans une mise en scène de Justin Laramée.