On en ressort comme on y est entré: sans trop saisir les tenants et aboutissants de la situation. Héroïne(s), une oeuvre multidisciplinaire de Nicolas Berzi présentée à La Chapelle, surprend, étonne, mais aussi déconcerte et provoque une certaine perte des repères. Décryptage.
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Près de 38 000 personnes ont été torturées et plus de 3 200 ont été tuées ou portées disparues sous la dictature d’Augusto Pinochet au Chili. Le 11 septembre 1973, un coup d’État a renversé le président Salvador Allende qui a trouvé la mort. La petite-fille du défunt, Marcia Tambutti Allende, interview les membres de sa famille qui ont dû fuir le pays dans le documentaire Allende mi abuelo Allende (2015) présenté aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM).
Dans le contexte des attentats perpétrés à Paris il y a deux jours à peine, le portrait de la société québécoise du début du siècle que dresse Michel Marc Bouchard résonne avec force et dépeint des réalités de notre humanité saisissantes.
« Mais qu’a-t-on bien pu leur offrir? » est probablement la question la plus instantanée qui vient en tête lors du supplice qu’on ressent lors de l’écoute de Love the Coopers, énième tentative de faire vivre l’ambiance des fêtes au grand écran à l’aide d’une distribution de premier ordre. L’ensemble s’avère si pathétique et pitoyable qu’on ne peut que se désoler de voir autant d’acteurs savoureux se réduire en miettes pendant qu’Hollywood le vilain les massacre dans une maison en pain d’épice si mal construite qu’elle menace de s’écrouler à tout instant.
Les Contes pour tous ont bercé bien des jeunesses et difficile d’en trouver un plus emblématique que la fameuse Guerre des tuques avec ses répliques bonbons et son cœur d’enfant qui réchauffe toutes les maisonnées à coup sûr. Il est donc désolant de voir ce classique prendre un virage inquiétant dans cette relecture créée dans le but de faire connaître cette œuvre marquante à un nouveau public tout jeune.
Tandis que le ministre canadien des Affaires étrangères Stéphane Dion surprend agréablement en réclamant davantage de documents écrits dans la langue de Molière, il fait bon de rappeler que la diplomatie internationale n’est pas toujours affaire de haut vol. Le film Quai d’Orsay, du nom du siège des Affaires étrangères françaises, à Paris, se charge de nous le rappeler.
Après s’être attaqué notamment à la Bible et au Discours de la méthode de Descartes, le Théâtre du Sous-marin jaune présente maintenant Guerre et Paix au Théâtre d’Aujourd’hui. C’est l’auteur Louis-Dominique Lavigne qui avait la lourde tâche de réduire le texte de 2000 pages de Tolstoï à un spectacle d’une heure et demie.
Charlie Brown et sa bande sont de retour et, à l’instar de La Guerre des Tuques qui aura droit à un traitement similaire très bientôt sur grand écran, on chercher à initier un tout nouveau public en redonnant une nouvelle dimension à un grand classique. On aurait seulement aimé toutefois en avoir un peu plus pour les adultes.
Spectre est un divertissement de qualité, ne nous méprenons pas. Il souffre seulement des comparaisons et d’un passé composé de 23 films (!) qui, comme ce plus récent opus, ne bénéficie pas de la même audace que son excellent prédécesseur Skyfall et laisse trop entrevoir les failles de son moule préutilisé, alors que ses redites pourraient être méprises par certains pour des clins d’œil.
Surtout connu pour ses grand succès géopolitiques des années 1980 qui ont été déclinés en films et en jeux vidéo (The Hunt for the Red October, Rainbow Six, Ghost Recon, etc.), le défunt auteur Tom Clancy est devenu avec les années une véritable machine à produire du contenu, apposant son imprimatur sur quantité de livres d’une qualité pas toujours égale.