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Il y a peut-être de l’espoir dans l’univers de l’adaptation de la science-fiction au grand (et petit) écran. Alors que la planète entière se passionne pour la sortie prochaine du septième opus de la saga Star Wars, The Force Awakens, la chaîne américaine SyFy, elle, lançait récemment en ligne le premier épisode de The Expanse, la télésérie adaptée de l’oeuvre littéraire du même nom.

Visuellement exceptionnel, The Good Dinosaur repousse de façon sidérante les limites en animation que le septième art a pu offrir jusqu’à présent. Du côté du scénario toutefois, n’en déplaise à la demie-décennie passée sur le projet et toutes les têtes qui s’y sont penchés, Pixar se contente d’offrir quelque chose d’enfantin, comme une récréation après le brillamment intimidant Inside Out, prouvant qu’après avoir remonté la pente, le studio n’est tout de même pas en mesure de souffler son public deux fois dans la même année.

Derrière le faste de Wall Street et le luxe de Fifth Avenue, le rêve américain persiste à travers le multiculturalisme qui fait la richesse de New York. Les documentaires In Jackson Heights (2015) de Frederick Wiseman et Field Niggas (2014) de Khalik Allah présentés dans le cadre des Rencontres internationales du Documentaire de Montréal (RIDM) nous sortent du circuit touristique pour nous initier à cette cohabitation identitaire de la grosse pomme.

Spotlight ne s’attaque pas à un sujet facile et, Dieu merci, il n’a pas pour autant voulu faciliter la tâche aux spectateurs, lui exigeant un maximum de concentration pour s’intéresser pleinement à la totalité de son dossier. Comme toute audace a ses rétracteurs, c’est peut-être également cette persistance à ne pas faire dans le mélodrame ou les clichés qui empêchera les foules à s’enthousiasmer pleinement. Néanmoins, ce même entêtement hissera certainement l’œuvre parmi les plus fascinantes de l’année.

Si l’on oublie les rumeurs de suite ou de tout autre antépisode envisageables à la Harry Potter pour ceux qui ne sont pas capables de tourner la page (et là on ne parle pas nécessairement de celles des romans dont ces franchises sont issues), ce nouveau volet nous offre au moins une satisfaction: celle de pouvoir crier à gorge déployée, telle une Jennifer Lawrence en pleine hystérie (état commun pour son personnage Katniss dans la série), qu’enfin, oui, enfin! C’est terminé!

Il est toujours excitant de se sentir à l’aube de quelque chose de très grand et, à l’image de l’animal qu’ils ont choisi pour les représenter, le très grand projet de Québécor lance son premier événement qui en impose par son audace et son ambition. Pendant trois jours, ce sera donc une opportunité en or de découvrir ou de redécouvrir dans toute leur splendeur des monuments du cinéma francophone, un nouveau rendez-vous qui va certainement croître avec les années!

Ce qui est intéressant avec la fascinante et talentueuse Valérie Donzelli, c’est que même dans ses essais moins réussis, elle persiste et s’offre une vision singulière du cinéma qui n’est pas fait pour plaire à tous les publics. Détesté à Cannes et voyant sa date de sortie repoussée dans son propre pays d’origine, ce long-métrage présenté lors du plus récent festival Cinémania de Montréal a néanmoins la capacité de faire battre les cœurs à ceux qui oseront s’y abandonner.

Près de 38 000 personnes ont été torturées et plus de 3 200 ont été tuées ou portées disparues sous la dictature d’Augusto Pinochet au Chili. Le 11 septembre 1973, un coup d’État a renversé le président Salvador Allende qui a trouvé la mort. La petite-fille du défunt, Marcia Tambutti Allende, interview les membres de sa famille qui ont dû fuir le pays dans le documentaire Allende mi abuelo Allende (2015) présenté aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM).

« Mais qu’a-t-on bien pu leur offrir? » est probablement la question la plus instantanée qui vient en tête lors du supplice qu’on ressent lors de l’écoute de Love the Coopers, énième tentative de faire vivre l’ambiance des fêtes au grand écran à l’aide d’une distribution de premier ordre. L’ensemble s’avère si pathétique et pitoyable qu’on ne peut que se désoler de voir autant d’acteurs savoureux se réduire en miettes pendant qu’Hollywood le vilain les massacre dans une maison en pain d’épice si mal construite qu’elle menace de s’écrouler à tout instant.