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Tout près de La Malbaie, dans Charlevoix, se trouve l’un des plus beaux jardins du monde. Méticuleusement conçus et entretenus par Frank Cabot, ses proches et quelques conseillers, les Quatre Vents sont un microcosme de la beauté de la nature, et le documentaire Le Jardinier, premier long-métrage de Sébastien Chabot, réussit à en saisir la substantielle moelle.

Long-métrage injustement ignoré lors de la plus récente cérémonie des Césars, il faut dire qu’il y avait longtemps que le réputé cinéaste André Téchiné n’avait pas autant fait palpiter nos cœurs et nos sens avec une de ses œuvres. La sortie DVD toute récente de Quand on a 17 ans est l’occasion idéale de tomber ou retomber sous le charme de ce joli film, aux apparences simples, mais d’une délicate efficacité.

Piètre excuse pour être le nouveau Slap Shot, on avait néanmoins apprécié avec réserves le premier Goon pour sa simplicité, sa certaine réflexion sur la violence au hockey et son désir d’originalité. Par contre, jamais au grand diable n’avons-nous pu penser une seule seconde avoir besoin d’une suite à cette chose qu’on avait sommes toutes déjà oublié. L’arrivée imminente de cette suite indigeste confirme rapidement toutes nos appréhensions.

Mercredi soir à 22h00, la chaine Historia proposait sur ses ondes Béliveau: le documentaire. Cette initiative était le premier pas vers un ensemble de projets visant à commémorer la vie du célèbre hockeyeur, Jean le Gros Bill Béliveau, qui fut non seulement l’idole d’un peuple, mais également un modèle à suivre pour les générations futures.

Quitter la sédentarité de la rive pour voguer sur l’océan, c’est ce que nous propose le cinéaste indépendant Félix Lamarche avec Les terres lointaines (2017). Ce documentaire lauréat du Prix Pierre et Yolande Perrault des Rendez-vous du cinéma québécois (RVCQ) sera projeté en salles à compter du 24 mars.

Cette année, l’équipe du Festival international du film sur l’art (FIFA) a mis les bouchées doubles dans le but de se renouveler et de proposer au public un festival sous le signe de l’excellence et de l’effervescence. Voué depuis sa création à la promotion et à la diffusion des films et documentaires sur l’art, le FIFA semble tenir encore une fois son pari: la vaste sélection qu’il nous propose est des plus invitantes.

Depuis le temps, l’empire Disney connait son public mieux que jamais ce qui explique sans mal son enchaînement sans fin de succès. De toute façon, face à une recette éprouvée, la compagnie se contentera de dicter aux spectateurs ce dont ils auront envie, camouflant leur manque d’audace par une maîtrise technique époustouflante. C’est ainsi que Moana, leur plus récent « film de princesses » se contente de réchauffer le cœur, sans nécessairement trop travailler l’esprit.