Défié par certains, nié par d’autres, le consensus scientifique demeure le rempart collectif pour contrer la désinformation et répondre aux sceptiques et complotistes. En parler est dans l’air du temps en raison de la COVID-19 et de la litanie d’opinions relayées dans les médias: les uns déplorent l’absence de ce consensus tandis que les autres l’invoquent pour expliquer la situation. Le Détecteur de rumeurs propose de remettre les pendules à l’heure.
Auteur/autrice : Agence Science-Presse
Le soir du 30 octobre 1938, veille de l’Halloween, Orson Welles diffuse à la radio une adaptation du roman de H. G. Wells, La Guerre des mondes. Composée d’une succession de faux bulletins de nouvelles, l’émission raconte l’invasion de la Terre par des Martiens. Depuis, une légende est née: quantité d’Américains paniqués auraient tenté de fuir. Le Détecteur de rumeurs sépare le vrai du faux.
En Europe, un sondage suggère que plus de la moitié de la population se sent « fatiguée » et « démotivée » face à la résurgence de la Covid. Aux États-Unis, la résurgence est telle que certains en parlent déjà comme d’une troisième vague.
Les groupes écologistes sont-ils plus politisés et plus engagés dans la sphère publique qu’auparavant? La lutte contre les changements climatiques et celle de la justice environnementale sont désormais les deux sujets qui tiennent particulièrement à cœur aux organisations non gouvernementales (ONG) en environnement, met en lumière une récente étude, parue dans PLoS One.
On a souvent fait état de rencontres entre nos ancêtres Homo sapiens et nos cousins Néandertaliens, qui ont laissé des traces de ces derniers parmi nos gènes. Remontant encore plus loin dans le temps, des chercheurs viennent d’identifier un chromosome d’Homo sapiens qui a pris la place de son homologue néandertalien il y a plus de 100 000 ans, peut-être même plus de 300 000 ans.
Depuis une dizaine d’années, l’arbre généalogique de nos ancêtres préhistoriques s’est complexifié. À l’Homo sapiens et au Néandertalien se sont ajouté de nouvelles espèces qui provoquent bien des débats chez les paléontologues. À défaut d’avoir une réponse par les ossements, l’étude des protéines pourrait lever un peu le voile sur le lien entre « eux » et « nous ».
Les théories du complot autour de la COVID-19 sont nombreuses et ceux qui y adhèrent n’aiment pas l’étiquette « théories du complot ». Le Détecteur de rumeurs suggère donc un exercice: que ceux qui adhèrent à une des théories présentées ci-dessous démontrent aux adeptes d’une autre théorie, pourquoi la leur est plus valable que les autres. Si une entente se dégage, le Détecteur de rumeurs promet d’examiner les faits.
Ces 20 dernières années, on a recensé 176 journaux scientifiques disparus du web, parmi ceux qui étaient en accès libre. Et il ne s’agit peut-être que de la pointe de l’iceberg, s’inquiètent des scientifiques.
Des milliers de scientifiques et d’experts de la santé auraient signé la « Déclaration de Great Barrington » (du nom de la ville du Massachusetts où elle a été rédigée le 4 octobre) qui dénonce le confinement et prône un retour aux activités « normales ». Que penser de cette position? Le Détecteur de rumeurs a vérifié.
Le ronronnement des chats aurait des vertus thérapeutiques capables de réduire ponctuellement le stress, l’insomnie et l’anxiété. Le Détecteur de rumeurs a voulu savoir si ces prétentions s’appuyaient sur des données scientifiques solides.