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    La lutte environnementale a-t-elle été trop centralisée autour des enjeux climatiques?

    Groupes écologistes: la lutte pour le climat a pris le dessus

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    Par Agence Science-Presse le 21 octobre 2020 Environnement

    Les groupes écologistes sont-ils plus politisés et plus engagés dans la sphère publique qu’auparavant? La lutte contre les changements climatiques et celle de la justice environnementale sont désormais les deux sujets qui tiennent particulièrement à cœur aux organisations non gouvernementales (ONG) en environnement, met en lumière une récente étude, parue dans PLoS One.

    « La lutte pour la préservation du climat est le sujet dominant des discours actuels des groupes écologistes. Les plus importants s’en préoccupent plus que la préservation des sols ou la perte de biodiversité», résume la chercheure postdoctorale du département des sciences des ressources naturelles de l’Université McGill et co-auteure de l’étude, Klara Winkler.

    La jeune chercheuse a étudié les énoncés de mission actuels de 679 groupes écologistes du monde entier, pour se rendre compte que les questions climatiques et de justice environnementale s’avèrent les sujets principaux dans 40% des cas.

    Politique climatique, gestion environnementale, modernisation écologique: ces ONG revendiquent des changements de politique mais aussi une plus grande sollicitude pour les groupes défavorisés et les populations autochtones, qui sont les plus affectés par les changements climatiques et la dégradation des écosystèmes.

    Plus ces organisations sont importantes, « plus elles sont politisées et agissent comme agents d’influence: par leur présence aux conférences mondiales, mais aussi en reliant dans leurs communications les problèmes environnementaux locaux aux enjeux globaux», relève la chercheuse.

    Cette étude souligne également les disparités en ressources humaines et financières qui perdurent entre le Nord et le Sud. Si les organisations d’Amérique du Nord et d’Europe possèdent plus de moyens financiers, ce sont celles situées au sud de l’équateur qui ont généralement le plus grand nombre d’employés, malgré des moyens réduits.

    En marge du bénévolat qui reste essentiel, il en ressort que les ONG du Nord sont plus que jamais dans les rôles d’organisatrices et de donatrices, tandis que leurs antennes au Sud vont fournir la main-d’œuvre et mettre en œuvre les actions organisées ailleurs.

    Une autre étude québécoise, parue récemment, soulignait d’ailleurs que les activistes environnementaux de ces pays du Sud courent un risque élevé d’être agressés ou même assassinés: ce sont des victimes de violence dans 18% des conflits et pour 13% d’entre eux, cela leur sera fatal, comme le rapportent les chercheurs qui ont analysé les données de l’Atlas de la justice environnementale.

    Militants, citoyens et salariés

    L’étude pourrait aussi faire le parallèle avec la réalité de plus petites ONG, comme celles que l’on trouve au Québec, commente la professeure associée au Centre de recherche en éducation et formation relatives à l’environnement de l’UQAM, Laurence Brière. « Même si on est en Amérique du Nord, il n’y a que cinq ONG environnementales dotées de très gros budgets, comme le mentionne l’étude. Celles qui sont supportées essentiellement par des dons individuels sont plus dans l’action militante – comme Greenpeace – et les autres sont beaucoup moins radicales dans leurs discours donc plus alignées sur l’ONU. Il y a aussi des différences entre les salariés et les citoyens, ces derniers sont plus militants. »

    Comme il s’agit d’une recherche à grand déploiement (679 ONG), elle aurait souhaité qu’on dépasse les énoncés de mission pour cerner les discours des organismes environnementaux, parce que « la mission n’évolue jamais aussi vite que les dossiers ». On en apprend évidemment plus en assistant, par exemple, « à leur travail au sein des consultations publiques ».

    En plus des différences entre les grandes ONG et les plus petites, on assiste souvent à des tensions entre elles quant aux stratégies d’action à privilégier. Toutefois, au Québec, même les petites ONG embrassent effectivement des dossiers de justice environnementale, note Laurence Brière, et elles parviennent à faire résonner ici la réalité vécue au Sud. Par exemple, les malversations des exploitations minières d’Amérique latine. « Elles parviennent à connecter le vécu des populations locales avec les intérêts financiers canadiens et faire vivre la solidarité Nord-sud sur ces questions. »

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