Pieuvre.ca
    Facebook Twitter Instagram
    Pieuvre.ca
    0 Shopping Cart
    • Accueil
      • Notre équipe
      • La réplique
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Votre semaine tentaculaire
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections fédérales 2021
        • Maison-Blanche 2020
        • Élections fédérales 2019
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
    • Boutique
    Pieuvre.ca
    Accueil»Société»Vie tentaculaire»Le ronronnement des chats est-il relaxant? On l’ignore!
    Mauvaise nouvelle pour les amateurs de chatons: la "ronronthérapie" n'existe pas.

    Le ronronnement des chats est-il relaxant? On l’ignore!

    0
    Par Agence Science-Presse le 13 octobre 2020 Vie tentaculaire

    Le ronronnement des chats aurait des vertus thérapeutiques capables de réduire ponctuellement le stress, l’insomnie et l’anxiété. Le Détecteur de rumeurs a voulu savoir si ces prétentions s’appuyaient sur des données scientifiques solides.

    Lorsqu’il ronronne, le chat émet des vibrations sonores « apaisantes » qui agiraient comme «un médicament sans effet secondaire», affirme par exemple Jean-Yves Gauchet, un vétérinaire de Toulouse, qui revendique la paternité en France de la «ronronthérapie». Il soutient qu’en ronronnant, le chat émet des sons de basse fréquence, entre 20 et 50 hertz, qui seraient perçus par les corpuscules de Pacini, des terminaisons nerveuses situées sous notre peau et sensibles aux vibrations. Ces récepteurs transmettraient alors une sensation de plaisir au cerveau, l’incitant à libérer les « hormones du bonheur » (endorphine, sérotonine, dopamine).

    Mesure de protection

    Il faut d’abord rappeler que le chat ronronne lorsqu’il ressent des émotions fortes, que ce soit la peur ou le contentement. Cette vibration lui permettrait de se calmer et de rassurer les chats qui l’entourent. Par exemple, la chatte ronronne pour signifier sa présence à ses petits.

    Dans diverses entrevues accordées au fil des années, Jean-Yves Gauchet affirme que l’effet rassurant serait le même pour nous, sur la base de témoignages qu’il dit avoir recueillis au cours de ses recherches. Dans un livre consacré à la «ronronthérapie», la journaliste française spécialisée en santé Véronique Aïache soutient qu’une étude américaine réalisée dans les années 1960 aurait montré qu’à blessure égale, un chat récupère plus vite qu’un autre animal grâce au ronronnement. Elle affirme que les vibrations émises par le ronronnement ont été reproduites par des kinésithérapeutes pour accélérer la cicatrisation osseuse chez des humains.

    Thérapie fantôme

    Le problème est qu’aucune de ces prétentions ne trouve d’appui dans la littérature scientifique. La «ronronthérapie» n’existe pas officiellement et le Détecteur de rumeurs n’a trouvé aucune étude portant sur l’effet du ronronnement des chats sur la santé mentale de leurs compagnons humains.

    En revanche, le simple fait de posséder un chat a été associé depuis longtemps à une réduction de la pression artérielle et du risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire — par exemple, dans une étude publiée en 2009, portant sur 2400 propriétaires de chats. Plus largement, un avis de l’American Heart Association concluait en 2013 qu’avoir un animal de compagnie (chat ou chien) réduit les risques de développer une maladie cardiovasculaire.

    Sur le plan de la santé mentale, une petite étude publiée en 1981 suggère qu’un animal de compagnie aide les personnes âgées à se sentir mieux lorsqu’elles sont tristes. De fait, les chats sont souvent utilisés dans les programmes de zoothérapie qui consistent à mettre en contact des malades avec des animaux de compagnie. Au Japon, des « bar à chats » permettent aux clients de se détendre en buvant un thé tout en caressant les animaux.

    Verdict

    Aucune étude ne montre le caractère apaisant du ronronnement des chats. Mais par leur présence, les chats —comme les chiens — peuvent vraisemblablement avoir un effet sur la réduction du stress et sur la santé de leur propriétaire.


    Abonnez-vous à l’infolettre!


    Un match sans spectateurs à l’avantage de l’équipe locale

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    19 juillet 2022

    Non, il ne faut pas uriner sur une piqure de méduse

    10 juillet 2022

    Oui, l’humain est plutôt monogame

    28 juin 2022

    Non, Marco Polo n’a pas importé les pâtes en Europe

    Agence Science-Presse
    • Site web
    • Twitter

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Visitez notre boutique
    Vous cherchez un contenu?
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Fantasia
    • Présidentielle française 2022
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    19 août 2022

    En ville, un bon salaire signifie une meilleure protection contre la pollution sonore

    18 août 2022

    Les jeunes Allemands craignent la guerre et la crise climatique, mais pas la COVID

    18 août 2022

    Un nouveau cycle pour UCC Dolores

    18 août 2022

    L’érotisme latent de Passion simple

    18 août 2022

    Quand la désinformation sur la COVID ciblait les femmes enceintes

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Contribuez au succès de Pieuvre.ca
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
    © 2009-2022 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.