Le centre des arts de la scène Les Muses, une école qui offre une formation professionnelle en arts scéniques à des artistes vivant dans une situation de handicap, célèbre son vingtième anniversaire. Pour l’occasion, le spectacle Fête, petites écorchures et effets presque spéciaux était présenté les 24 et 25 octobre à la prestigieuse Cinquième Salle de la Place des Arts.
Auteur/autrice : Chloé Ouellet-Payeur
Jusqu’à la fin du mois, les amateurs de théâtre montréalais auront l’occasion de voir À te regarder, ils s’habitueront au Théâtre de Quat’sous, un théâtre qui met de l’avant l’audace. Le titre s’adresse aux artistes hors-normes, non-blancs, immigrants, autochtones, ceux que l’on n’a pas l’habitude de voir sur les scènes montréalaises. Coproduit par le Quat’sous et par la compagnie Orange Noyée, le spectacle présente le travail d’une vingtaine d’artistes « aux identités multiples, issus de plusieurs horizons artistiques » qui se penchent sur la question de la diversité.
« Anne est morte, il y a quelques minutes. Elle sera de retour sous peu, le temps de se transférer sur sa copie de sauvegarde: quinze secondes, tout au plus, pendant lesquelles elle doit cartographier ses souvenirs, afin de s’assurer que la nouvelle Anne qui prendra le relais lui sera identique en presque tous points. » Ces mots tirés de la page web de l’Espace Libre résument la pièce de théâtre La Singularité est proche, inspirée d’un essai de Ray Kurzweil. Sous la forme d’un spectacle de plus d’une heure, un transfert de données de quinze secondes est amené à l’échelle humaine.
Pour la première fois dans l’histoire de Slava’s Snowshow, succès mondial du clown russe Slava Polunin présenté partout dans le monde depuis 1993, des supplémentaires ont dû être ajoutées avant le début des représentations.
La compagnie de création en danse contemporaine Par B.L.eux, dont le nom fait référence à Benoit Lachambre et « eux », ceux qui créent et redéfinissent la danse, célèbre ses vingt ans notamment en s’installant dans un nouvel espace à Montréal.
Du 6 au 9 avril, Tangente présentait la soirée Zones déroutantes. Composée de trois pièces, un solo et deux duos, alliant chacune à sa manière la danse et les arts visuels, la soirée nous offrait une diversité intéressante.
L’Agora de la danse présente, du 29 mars au 1er avril, un solo troublant intitulé When the ice melts, will we drink the water? Chorégraphiée par Daina Ashbee, à peine âgée de 26 ans, la pièce s’est mérité le titre de meilleure œuvre chorégraphique de l’année 2016 aux Prix de la danse de Montréal. Cette fois-ci, elle est présentée au sous-sol du nouvel édifice Wilder toujours en construction, dans la salle bleue aussi appelée Espace Florence-Junca- Adenot.
En lisant le programme de la pièce de théâtre Le Lac aux deux falaises, où le metteur en scène Louis-Dominique Lavigne décrit une région lointaine où opère « une magie rugueuse comme le roc », je me suis instantanément imaginé une version acadienne des contes villageois de Fred Pellerin.
C’est en ce 8 mars, journée mondiale de la Femme, qu’a lieu la première de Mille Batailles à l’Usine C. On est heureux d’accueillir le travail de la danseuse et chorégraphe Louise Lecavalier qui, avec son style si singulier et affirmé, a grandement contribué au rayonnement international de la danse montréalaise depuis les trente dernières années.
Présenté au théâtre La Chapelle jusqu’au 3 mars, le spectacle IDIOT est le second d’une trilogie inspirée par le musicien américain Iggy Pop dont le premier album sorti en 1977 avait pour titre The Idiot. Créées par la chorégraphe Helen Simard en collaboration avec son équipe d’interprètes, ces pièces sont des hybrides entre concert rock et spectacle chorégraphique, des hommages à l’énergie brute et assumée du rockeur.