L’Agora de la danse entame son second quart de siècle d’existence dans un nouvel espace au cœur de la Place des Festivals, un espace que le milieu de la danse attend depuis quelques années, l’édifice Wilder. Toujours en chantier, l’édifice est déjà habité depuis un mois par les danseurs de l’École de danse contemporaine de Montréal. Il accueillera également le diffuseur de danse contemporaine Tangente et, un peu plus tard, les Grands Ballets Canadiens. La compagnie MAYDAY, qui célébrait récemment son dixième anniversaire, a l’honneur d’ouvrir cette nouvelle saison de l’Agora de la danse et par le fait même de signer le premier spectacle du Wilder, Animal triste.
Auteur/autrice : Chloé Ouellet-Payeur
C’est dans le quartier Villeray, au Théâtre aux Écuries, qu’est présenté le spectacle Lignedebus de la compagnie Théâtre I.N.K., cofondée par Marilyn Perreault qui signe le texte et la mise en scène de la pièce.
« La poupée matérialise un antagonisme dramatique, celui d’un corps qui fait le lien entre l’érotisme et la mort. » La conceptrice Gisèle Vienne écrit ces mots dans le programme de la pièce de théâtre Jerk, donnant ainsi une signification lourde et troublante à des jouets d’enfant. C’est que Jerk, solo de marionnettiste, raconte l’histoire de Dean Corll, un tueur en série qui était reconnu pour offrir des bonbons aux enfants.
Les fans de la compagnie Virginie Brunelle attendaient avec impatience À la douleur que j’ai, sa plus récente création chorégraphique. Une série de teasers, dévoilés un à un sur la page Facebook de la compagnie pour nous faire languir depuis plus d’un mois, a été créée en collaboration avec le vidéaste Robin P. Gould.
Créée en 2014, Hunter est la première œuvre solo de la chorégraphe et interprète Meg Stuart. Elle est présentée jusqu’au 15 octobre à l’Usine C, en coprésentation avec l’Agora de la danse. Dans cette œuvre produite par sa compagnie, Damaged Goods, Meg Stuart explore les archives conservées par sa mémoire physique. Elle nous offre un portrait à la fois personnel et historique d’une artiste dont le parcours a été influencé par le courant de danse postmoderne américain.
« J’ai pas compris ce qui s’est passé. C’était quoi l’histoire? », a demandé un jeune spectateur à son ami, à la sortie du théâtre Denise-Pelletier où était présentée la première d’Abîmés – quatre courtes pièces de Samuel Beckett.
Dans le cadre de sa nouvelle création chorégraphique Pour (« couler », « écoulement » en anglais), Daina Ashbee s’est intéressée à la relation qu’ont les femmes à leur cycle menstruel. Souvent associé à des douleurs intenses et à des situations dérangeantes, il est difficile de se sentir en harmonie avec ce phénomène naturel et inévitable qu’est la menstruation.
Comment recréer une œuvre chorégraphique provenant d’une autre époque? C’est la question qui a été posée à quelques spécialistes lors de la table ronde intitulée La reconstruction en danse, le 14 septembre dernier au Musée d’art contemporain de Montréal.
Lors de la première, le 28 juin, le Théâtre St-Denis est plein. Tout le monde semble attendre cet événement avec impatience. Sur le programme du spectacle ainsi que sur le site internet du festival Juste pour rire, producteur du spectacle, on peut lire qu’il s’agit de « La plus grandiose comédie musicale jamais produite par Juste pour rire ».
Hommage à Pearl Sydenstricker Buck (1892-1973), première femme ayant reçu un prix Nobel de littérature ainsi qu’un prix Pulitzer, Pearl s’inspire de la vie de cette écrivaine américaine qui a contribué à la création de ponts entre l’Orient et l’Occident.