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    Accueil»Science»Le cerveau humain ne ralentit pas avant la soixantaine
    Le cerveau demeure bien éveillé... au moins jusqu'à 60 ans.

    Le cerveau humain ne ralentit pas avant la soixantaine

    0
    Par Pieuvre.ca le 21 février 2022 Science

    Il était autrefois possible de prendre des décisions rapides lorsque l’on était dans la vingtaine, mais maintenant, il semble être nécessaire de prendre beaucoup plus de temps pour répondre à des questions, prendre des décisions et réagir à des défis. Il n’y a cependant rien à craindre: il ne s’agit pas d’une perte des capacités cérébrales.

    Selon une nouvelle étude récemment publiée dans Nature Human Behaviour, le temps de réaction du cerveau tend effectivement à s’allonger avec l’âge, mais cela n’est pas imputable à un ralentissement de la vitesse de « calcul » de la matière grise.

    De fait, les chercheurs responsables des travaux affirment que le cerveau demeure tout aussi alerte jusqu’à l’âge de 60 ans.

    Pourquoi, alors, a-t-on accès à de précédentes études semblant démontrer que la vitesse mentale atteint un pic à l’âge de 20 ans? Cela s’explique par le fait que le temps de réaction est limité par des facteurs dépassant l’acuité mentale, affirme le principal chercheur responsable de l’étude, Mischa von Krause, qui est lié à l’Université Heidelberg, en Allemagne.

    « Nos travaux démontrent que ce ralentissement n’est pas dû à une diminution de la vitesse de traitement des informations cognitives. Jusqu’à un âge adulte plus avancé, la vitesse du traitement des informations, dans le cadre de la tâche qui nous a servi d’exemple, n’a pratiquement pas varié. »

    Mais l’impulsivité diminue avec l’âge, et les réflexes commencent eux aussi à décliner dans la vingtaine. Ces facteurs ralentissent la vitesse à laquelle il est possible de réagir au monde autour de soi. Mais cela ne veut pas dire, soutiennent les chercheurs, que le cerveau est moins efficace.

    « Nous pouvons expliquer les réactions plus lentes par le fait que les gens deviennent plus prudents, en vieillissant, lorsque vient le temps de prendre des décisions en lien avec le monde qui vous entoure, c’est-à-dire essayer d’éviter les erreurs », mentionne encore M. Von Krause. « Au même moment, les processus moteurs, par exemple le fait d’appuyer sur des touches dans le cadre d’une expérience, ralentissent avec l’âge. »

    Pour mener leurs recherches à bien, M. Von Krause et ses collègues ont analysé des données provenant d’un bassin de 1,2 million de personnes qui ont participé à une expérience en ligne qui mesurait leur temps de réaction dans le cadre d’un test de leurs capacités cérébrales.

    Les participants devaient ainsi catégoriser une sélection de mots et d’images qui clignotaient à l’écran en appuyant sur la touche correspondante.

    Les temps de réaction ont effectivement commencé à ralentir après 20 ans, ont constaté les chercheurs. Mais en examinant plus précisément les données, les chercheurs ont constaté que ces lenteurs étaient probablement dues à des facteurs externes à la capacité du cerveau à traiter de l’information. Le processus mental consistant à déterminer quelle était la bonne réponse n’a pas ralenti avant d’atteindre les 60 ans.

    « Les auteurs de précédentes études ont habituellement interprété un temps de réaction plus long, chez les personnes plus âgées, comme preuve d’un ralentissement cognitif », indique M. Von Krause. « En utilisant un modèle mathématique des processus cognitifs sous-jacents, nous avons été en mesure de démontrer que des explications alternatives liées aux réponses plus lentes sont plus en mesure de correspondre aux données. »

    Toujours selon le chercheur, le déclin en matière de capacité décisionnelle n’est pas l’apanage, en quelque sorte, d’un groupe en particulier. Et ce n’est pas parce qu’une personne vieillit qu’elle commence automatiquement à réagir moins rapidement, assure-t-il.

    « Si nous avons observé un déclin dans la vitesse cognitive à partir de 60 ans, nous avons aussi constaté une grande variabilité de cette vitesse dans tous les groupes d’âge. En fait, plusieurs personnes plus âgées étaient toujours très rapides sur le plan cognitif », poursuit M. Von Klause, qui estime que les causes de cette vivacité cérébrale pourront faire l’objet de futurs travaux de recherche.

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