Pieuvre.ca
    Facebook Twitter Instagram
    Pieuvre.ca
    0 Shopping Cart
    • Accueil
      • Notre équipe
      • La réplique
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Votre semaine tentaculaire
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections fédérales 2021
        • Maison-Blanche 2020
        • Élections fédérales 2019
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
    • Boutique
    Pieuvre.ca
    Accueil»Culturel»Littérature»Bande dessinée»Le chat sur un toit brûlant: vie et mort de Richard Blass
    Illustration de Jocelyn Bonnier

    Le chat sur un toit brûlant: vie et mort de Richard Blass

    0
    Par Patrick Robert le 11 février 2021 Bande dessinée

    Michel Viau et Jocelyn Bonnier nous invitent à replonger dans les annales criminelles du Québec avec Blass: Le chat sur un toit brûlant, une bande dessinée relatant la carrière du plus célèbre des gangsters d’ici.

    À la fin des années 1960, la criminalité fait des ravages à Montréal, qui subit entre cinq et douze hold-ups par jour, soit presque autant qu’à New York. L’un des bandits les plus redoutés de l’époque est Richard Blass, surnommé « Le Chat » par les médias locaux après avoir échappé miraculeusement à cinq attentats contre sa personne. Digérant mal que les activités illégales soient majoritairement contrôlées par la mafia italienne, lui et sa bande s’en prennent à la famille Cotroni, ce qui dégénère en véritable guerre de territoire. Entre 1965 et sa mort en 1974, où il sera criblé de balles par les policiers dans un chalet de Val-David, Blass commettra d’innombrables braquages, pas moins de 23 meurtres, s’évadera de prison à trois reprises, et dans un geste d’une rare violence, enfermera les clients à l’intérieur du bar-salon Gargantua avant d’y mettre le feu, et la bande dessinée Blass: Le chat sur un toit brûlant propose un récit biographique sur cet homme, qualifié de « criminel le plus dangereux du Canada ».

    La couverture de l’album

    Après être revenu sur un meurtre sordide survenu en 1922 dans la bande dessinée L’affaire Delorme, le scénariste Michel Viau puise à nouveau dans l’Histoire policière du Québec avec Blass: Le chat sur un toit brûlant. Relatant les faits saillants de la carrière du criminel avec en toile de fond la montée du FLQ, l’album livre le portrait d’un homme arrogant, violent et raciste (« On s’est toujours fait manger la laine sur le dos par les Anglais pis les Juifs, c’est pas les wops qui vont venir nous dire quoi faire astheure! »). Sans le glorifier, Viau accrédite tout de même la thèse voulant que les conditions de détention inhumaines au Cell Block 1 du pénitencier de Saint-Vincent-de-Paul, là où il rencontrera Jacques Mesrine, aie contribué à faire de lui un monstre, même s’il était loin d’être un enfant de cœur auparavant. J’ignore s’il s’agit d’un fait véridique ou d’un élément de mise en scène, mais il y a une grande ironie derrière le fait que Blass ait bloqué la sortie du bar-salon Gargantua avec un jukebox jouant Light My Fire des Doors au moment de mettre le feu à l’établissement.

    Une page de l’album

    Malgré des dessins en noir et blanc, Jocelyn Bonnier utilise les nuances de gris pour apporter profondeur et relief aux illustrations de Blass: Le chat sur un toit brûlant. La bande dessinée ne manque pas d’action avec ses hold-ups, ses poursuites en voiture et ses fusillades, mais ne tombe jamais dans le sensationnalisme. Une scène de viol sera par exemple suggérée plutôt que montrée explicitement. On reconnaît avec plaisir plusieurs lieux mythiques de Montréal, comme les ruelles du quartier Rosemont, les commerces de la Petite Italie, ou le Roi du Smoked Meat sur la Plaza St-Hubert, et ses figures historiques, dont Blass lui-même, son avocat Frank Schoofey, les frères Cotroni, Trudeau père, Jacques Mesrine ou un jeune Claude Poirier (avec cheveux) sont très ressemblants. Il reproduit même la lettre que « Le Chat » envoya à André Rufiange du Journal de Montréal alors qu’il était en cavale. La marge intérieure de l’album est par contre trop petite, et il faut parfois étendre les pages pour pouvoir lire le contenu de certains phylactères.

    Alors que la mode du « true crime » bat son plein, il est étonnant que, à part Requiem pour un beau sans-cœur, où Robert Morin explorait les derniers mois de sa vie, peu d’œuvres aient été consacrés à Richard Blass, mais cet oubli est maintenant corrigé grâce à la bande dessinée de Michel Viau et Jocelyn Bonnier.

    Blass: Le chat sur un toit brûlant, de Michel Viau et Jocelyn Bonnier. Publié aux éditions Glénat, 141 pages.

    Abonnez-vous à l’infolettre!


    New York Cannibals: dans les entrailles de la cité anthropophage

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    11 août 2022

    Dream Data, la dystopie avec phylactères

    7 août 2022

    Fun Girl, la BD délicieusement iconoclaste

    28 juillet 2022

    The Last Detective, le polar venu du Sud

    Patrick Robert
    • Site web

    Cinéma, musique, jeux vidéo ou bandes-dessinées, Patrick partage sa passion pour la culture populaire depuis plusieurs années à travers les critiques, les entrevues, ou les textes d’actualité qu’il signe pour de nombreux médias, parmi lesquels le blogue de Ztélé, La Vitrine, Le Coin du DVD, et évidemment, Pieuvre.ca.

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Visitez notre boutique
    Vous cherchez un contenu?
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Fantasia
    • Présidentielle française 2022
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    15 août 2022

    Une cargaison de blé ukrainien, sous l’égide de l’ONU

    14 août 2022

    Les enfants, la cible de choix des cigarettiers

    14 août 2022

    L’Antarctique pourrait fondre encore plus vite que nous ne le pensions

    14 août 2022

    A New Era: quand la modernité s’invite à Downton Abbey

    14 août 2022

    Les drones, moins énergivores que les camions de livraison?

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Contribuez au succès de Pieuvre.ca
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
    © 2009-2022 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.