Close Menu
Pieuvre
    Facebook X (Twitter) Instagram
    PieuvrePieuvre
    • Accueil
      • Qui sommes-nous?
      • Travaillez avec nous
      • Work with us
      • Abonnez-vous à l’infolettre
      • Encouragez Pieuvre
      • Nos abonnés
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIJM
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • Image+Nation
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • Nuits d’Afrique
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections fédérales 2025
      • Asie
      • Europe
      • Moyen-Orient
      • Océanie
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Jeux préférés de…
        • Rétroctopode
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
      • Dans les coulisses de…
    • Encouragez Pieuvre
    Pieuvre
    Accueil»Culturel»Cinéma / Télévision»Se réchauffer le cœur en février avec Last Christmas
    Image tirée du film

    Se réchauffer le cœur en février avec Last Christmas

    0
    Par Jim Chartrand le 6 février 2020 Cinéma / Télévision

    Voué à l’échec avec son revirement abracadabrant, sa réalisation défaillante et son appropriation bizarroïde de plusieurs clichés culturels, un petit miracle de Noël a pourtant eu lieu avec Last Christmas, un film au public bien précis qui a certainement trouvé ses spectateurs en devenant un succès inattendu en quadruplant pratiquement son budget. Il est désormais en DVD, juste à temps pour les petits cœurs romantiques de la St-Valentin.

    On s’attendait pourtant à l’événement. Bien que les scénarios d’Emma Thompson soient surtout des manières de lui donner des rôles lui offrant des contre-emplois, comme les deux Nanny McPhee l’ont fait et comme c’est le cas ici, c’était surtout son grand retour à la comédie romantique du temps des fêtes, après l’inoubliable Love Actually où son segment avec le regretté Alan Rickman a certainement brisé bien des cœurs au fil des ans.

    Il s’agissait également de sa première collaboration avec Paul Feig, un spécialiste de la comédie autant sur petit que sur grand écran, capable toutefois du pire comme du meilleur, ayant décidé de livrer son projet le plus dramatique après l’inusité A Simple Favor, un Gone Girl des pauvres qui manquait cruellement de tonus. C’est également une approche franchement différente que son dernier essai au film de Noël, soit, son beaucoup plus familial et enfantin Unaccompanied Minors.

    De fait, exit la folie cruellement mésestimée de son Ghostbusters, l’intemporalité du jouissif Bridesmaids ou la majorité de ses projets avec Melissa McCarthy, en fait, puisque le voilà qu’il se tourne vers la romance, change de continent (pour lequel il avait déjà démontré un intérêt avec le délicieux Spy) et prouve à nouveau comment il parvient toujours à tirer le meilleur des charmes de sa distribution, principalement de ses actrices. Mieux, l’histoire qu’a confectionnée Emma Thompson avec son mari et co-écrit avec Bryony Kimmings pour son premier scénario s’amuse allègrement avec des personnages colorés pour rehausser constamment le côté plus conventionnel du film, qui dure peut-être un peu trop longtemps.

    Il y a par ailleurs un désir de diversité assez proéminent, tout comme une envie de dégager un commentaire politique et social (il y a tous ces propos sur le bénévolat, la pauvreté et l’itinérance) qui apportent de beaucoup la profondeur plus sérieuse du long-métrage, outre la chute incroyable mais vraie que le film a décliné en adaptant la chanson de George Michael et son groupe Wham! au grand écran. Cela devient en effet la force et les faiblesses principales de l’ensemble.

    Ainsi, qu’importe les charmes irrésistibles de Emilia Clarke qui, à l’instar de Chris Hemsworth, s’avère tout simplement naturelle en comédie, c’est d’ailleurs Feig qui a été le premier à faire ressortir cette facette inattendue de Hemsworth dans un rôle inoubliable dans Ghostbusters, difficile de croire aux origines yougoslaves de son personnage. Cela s’avère bizarrement important en y apportant toute une dimension sur l’immigration qu’on ne développe jamais vraiment autre que d’offrir à Emma Thompson un rôle complètement caricatural où elle s’amuse sans mal avec un gros accent.

    On apprécie néanmoins la présence de Michelle Yeoh malgré le rôle un peu ingrat qu’on lui accorde et craque pour tout le reste de la distribution des plus petits rôles aux plus grands. Des nombreux Lydia Leonard à Ansu Kabia, en passant par Ritu Arya notamment, la distribution pourrait difficilement être plus diversifiée avec ses couples interraciaux, ses personnages de différentes origines et ce petit clin d’œil à l’homosexualité alors que c’est le tout n’est pas nécessaire en fonction du scénario, saut, peut-être, quand vient le temps de donner un avis sur le Brexit.

    S’il y a toutefois une chose qui faut retenir du film, c’est sans conteste la force tranquille de Henry Golding, alors que Feig renoue avec lui et lui permet beaucoup plus de liberté que dans leur dernière collaboration malgré un personnage tout autant limité. Ainsi, avec peut-être ce que Ritchie lui a fait faire dans le tout récent et amusant The Gentlemen, c’est sans mal sa meilleure performance à ce jour, beaucoup plus que dans Crazy Rich Asians qui l’a fait connaître à tous.

    Avec une aisance d’un naturel désarmant qui lui permet d’être charmant et espiègle à la fois, voilà un film qui offre à un acteur l’opportunité de revamper les codes de l’intérêt amoureux d’une comédie romantique. Non seulement de lui accorder un nouveau visage, mais aussi de simplement s’en remettre à la performance du comédien (ses charmes se font sans qu’il se déshabille et ont beaucoup à voir avec ce qu’il représente et les valeurs auxquelles il croit).

    Ceci étant dit, on ressort surpris de Last Christmas, d’abord parce que la révélation finale est aussi particulière, mais aussi parce que malgré tous ses défauts le film fait ce qu’on attend de lui et fait du bien et ultimement fonctionne quand même. On finit par s’attacher à la quête de sens à la vie de la protagoniste tout comme des conseils qu’elle s’approprie du mystérieux Tom.

    La pochette du coffret
    La pochette du coffret

    Enfin, il faut absolument saluer l’édition qu’a concoctée Universal, puisque leur générosité est carrément extraordinaire, ce qui est de plus en plus rare dans le domaine. La majorité ou presque des suppléments sont présentés par le réalisateur Paul Feig lui-même dont l’enthousiasme est carrément rassembleur, surtout sur sa piste de commentaires audio. (À noter que si la pochette parle d’une piste de commentaires audio avec Paul Feig et Emma Thompson, celle-ci se retrouve probablement sur le blu-ray avec un peu plus de suppléments, puisque celle disponible sur le DVD est seulement avec Feig).

    On retrouve probablement plus d’une heure de suppléments et s’ils ne sont pas tous justifiés (il y a un segment de deux minutes qui montrent seulement des moments de tournage où le réalisateur apparaissait dans le cadre), on apprécie leur présence. Il y a après tout un début et une fin alternative, pas moins de quinze minutes de bloopers et même vingt minutes de scènes supprimées, alternatives ou allongées qui laissent comprendre pourquoi le montage est plutôt déficient à de très nombreux moments du film.

    Si les deux minutes qui montrent les acteurs qui se gèlent le cul changera peut-être la perception glamour du cinéma de certains, on doit avouer qu’un des suppléments les plus réussis est ce segment de six minutes qui montrent Emilia et Emma en train d’essayer de ne pas rire en tournant une scène qui est effectivement très drôle dans le film.

    Au final, Last Christmas a déjà tout ce qu’il faut pour devenir un nouveau classique, aussi inattendu cela soit-il. Un film fait pour un public et une raison précise qui, si on décide de s’y abandonner, fonctionne certainement à ses heures.

    Last Christmas est disponible en DVD et en combo blu-ray et DVD depuis le 4 février.


     

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    8 mai 2025

    La Voûte #22: Kill Bill, partie 1

    8 mai 2025

    L’été s’invite plus tôt avec la troisième saison de Premier trio

    6 mai 2025

    Rembobinage #167: Bonjour tristesse

    Jim Chartrand
    • Site web

    Jim Chartrand est bachelier de l'Université de Montréal en Études cinématographiques. Il gère également un département Superclub d'une succursale Vidéotron. Et il adore la culture avec le plus grand C que vous pouvez imaginer. En fait, s'il n'avait pas autant de fatigue de sa sage vie remplie, il consommerait encore davantage de ces nombreuses drogues de l'art et du divertissement pour mieux vous en parler. Puisque avouons-le, rien ne lui fait plus plaisir que de conseiller et guider les autres, même si ses avis ne font pas toujours l'unanimité. Il se fait donc un plaisir semaine après semaine de vous offrir des textes sur tous plein de sujets qui le passionnent entre un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, et...

    Répondre Annuler la réponse

    Vous cherchez un contenu?
    Abonnez-vous à l’infolettre!

    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Jamais lu
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    • Dans les coulisses de…
    Récemment publié
    12 mai 2025

    Vous utilisez l’IA au travail? On va vous accuser de paresse et d’incompétence

    12 mai 2025

    Vaccin à ARN: une révolution médicale menacée par la politique

    12 mai 2025

    Le chimpanzé qui a du rythme

    12 mai 2025

    Club de lecture – Travailler moins ne suffit pas, ou quand le système pourrit de l’intérieur

    11 mai 2025

    Le mystère de la « maladie neurologique » du Nouveau-Brunswick enfin résolu

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Qui sommes-nous?
    • Contactez-nous
    © 2009-2025 Pieuvre.ca. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.

    Gérez votre confidentialité

    Pour offrir les meilleures expériences, nous et nos partenaires utilisons des technologies telles que les cookies pour stocker et/ou accéder aux informations de l’appareil. Le consentement à ces technologies nous permettra, ainsi qu’à nos partenaires, de traiter des données personnelles telles que le comportement de navigation ou des ID uniques sur ce site et afficher des publicités (non-) personnalisées. Ne pas consentir ou retirer son consentement peut nuire à certaines fonctionnalités et fonctions.

    Cliquez ci-dessous pour accepter ce qui précède ou faites des choix détaillés. Vos choix seront appliqués uniquement à ce site. Vous pouvez modifier vos réglages à tout moment, y compris le retrait de votre consentement, en utilisant les boutons de la politique de cookies, ou en cliquant sur l’onglet de gestion du consentement en bas de l’écran.

    Fonctionnel Toujours activé
    Le stockage ou l’accès technique est strictement nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de permettre l’utilisation d’un service spécifique explicitement demandé par l’abonné ou l’internaute, ou dans le seul but d’effectuer la transmission d’une communication sur un réseau de communications électroniques.
    Préférences
    L’accès ou le stockage technique est nécessaire dans la finalité d’intérêt légitime de stocker des préférences qui ne sont pas demandées par l’abonné ou l’internaute.
    Statistiques
    Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement à des fins statistiques. Le stockage ou l’accès technique qui est utilisé exclusivement dans des finalités statistiques anonymes. En l’absence d’une assignation à comparaître, d’une conformité volontaire de la part de votre fournisseur d’accès à internet ou d’enregistrements supplémentaires provenant d’une tierce partie, les informations stockées ou extraites à cette seule fin ne peuvent généralement pas être utilisées pour vous identifier.
    Marketing
    Le stockage ou l’accès technique est nécessaire pour créer des profils d’internautes afin d’envoyer des publicités, ou pour suivre l’internaute sur un site web ou sur plusieurs sites web ayant des finalités marketing similaires.
    Statistiques

    Marketing

    Fonctionnalités
    Toujours activé

    Toujours activé
    Gérer les options Gérer les services Gérer {vendor_count} fournisseurs En savoir plus sur ces finalités
    Gérer les options
    {title} {title} {title}

    logo

     Ne manquez aucun article ou épisode de podcast: abonnez-vous à l’infolettre!