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    Une apparition chuchote à l'oreille du cinéaste surréaliste

    Buñuel après l’âge d’or, le voyage initiatique d’un surréaliste

    1
    Par René-Maxime Parent le 14 juillet 2019 Cinéma / Télévision

    Après avoir tourné l’incontournable court-métrage Un chien andalou (1929), le cinéaste Luis Buñuel frappe un mur en projetant L’Âge d’or à Paris en 1930. Avec le long-métrage d’animation Buñuel après l’âge d’or (2018) adapté de la bande dessinée de Fermín Solís, le cinéaste Salvador Simó relate comment le surréaliste invétéré s’est sorti de ce pétrin.

    https://vimeo.com/341598995

    À l’image des toiles du peintre belge René Magritte qui s’est évertué à placer un cadre dans le cadre et vice versa, le long-métrage d’animation raconte le tournage de Terre sans pain (1933) assimilable au courant de cinéma direct, avant l’heure. Après que les images choquantes de L’Âge d’or (1930) aient fait scandale dans la capitale française, Luis Buñuel se fait même traiter de «communiste», l’idée d’aller tourner un film dans la communauté autonome espagnole d’Estrémadure le tourmente.

    Son entêtement laisse entrevoir le cercle que tracent des vautours au-dessus de la carcasse massive de son personnage, tant les allusions aux rêves du surréaliste chevauchent la réalité du film. Luis Buñuel souhaite s’y rendre pour filmer cette population pauvre par la voie du documentaire. Son raisonnement est clair, survivre dans ce climat extrême et dur situé au centre de la péninsule ibérique, collé au Portugal, est une situation surréelle en soi.

    Grâce à un bon ami et au hasard, l’équipe de réalisation disposera des fonds nécessaires pour financer l’expédition. Étude de terrain ou pas, le quatuor n’aura pas d’autre choix que d’échanger avec les habitants et de s’habituer à cette terre ingrate dans les montagnes. Le cinéaste a pris soin d’insérer quelques images en noir et blanc du film Terre sans pain (1933), ce qui renvoie l’impression de regarder par la caméra.

    À noter, dans la scène de l’école un drapeau est accroché à l’extérieur. Il s’agit du drapeau espagnol républicain en trois bandes horizontales comme celui des patriotes canadiens-français : rouge, jaune, violet. La guerre d’Espagne (1936-1939) surviendra peu de temps après le tournage débouchant sur un régime fasciste qui paralysera l’Espagne jusqu’au début des années 1980.

    Au-delà de la confrérie et de quelques pointes d’humour, l’univers de Luis Buñuel est sondé accordant une dimension d’introversion au film. D’ailleurs, le titre de la bande dessinée est Buñuel y el labirinto de las tortugas, se traduisant par «Buñuel et le labyrinthe des tortues». Il s’agit d’une référence à une colline d’Estrémadure qui ressemblait à des carapaces de tortues. Les symboles de ses rêveries se bouclent au long du film, en accord avec le surréalisme.

    Le rythme peut paraître lent, mais cette lourdeur qui se confond avec la morbidité du lieu se laisse transpercer de visions limpides et de scènes cruelles. Les spectateurs qui se sont égarés dans les tableaux de Salvador Dalí ou dans les œuvres de Joan Miró risquent d’aimer ce film d’animation.

    Pour découvrir un grand cinéaste d’une certaine époque, à voir!

    À la Cinémathèque québécoise.


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    René-Maxime Parent
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    Rédacteur en chef de la section Société, René-Maxime Parent s’est joint à Pieuvre.ca en 2014. Sa couverture de l’actualité internationale se partage entre l’Amérique latine et la Scandinavie. Son intérêt pour les arts visuels, le cinéma et l’architecture le conduit à parcourir la métropole québécoise régulièrement.

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