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    La couverture du livre

    Tiamat’s Wrath: retrouver un vieil ami

    1
    Par Hugo Prévost le 25 avril 2019 Roman

    Il ne s’était écoulé qu’un an et des poussières depuis la parution du précédent volume des aventures de James Holden et de ses camarades de l’univers de The Expanse, mais on avait peur que ce soit la fin. Tiamat’s Wrath, huitième épisode de la série, offre à la fois une certaine satisfaction en comblant des attentes présentes depuis les débuts, mais ne le livre ne résiste pas non plus à l’envie de laisser le lecteur sur sa faim.

    Le précédent titre, Persepolis Rising, empruntait à certains clichés pratiquement éculés du genre: un empire galactique prend forme, apparaît invincible, et voilà que tous les efforts de nos héros – eux qui ont sué, saigné et pleuré leurs morts depuis des décennies – sont réduits à néant en l’espace de quelques chapitres. Les deux auteurs ayant adopté le nom de plume de James S.A. Corey, Daniel Abraham et Ty Frank, donnaient l’impression d’avoir voulu conclure leur série en brassant quelque peu la cage.

    Allaient-ils s’en tenir là? Devant le succès de la série télé, il aurait été quasiment impensable de mettre fin à cette saga. Surtout qu’après maintenant huit livres, bien peu, trop peu d’informations ont encore circulé sur les deux races extraterrestres qui ont toujours apparu en filigrane lors des aventures de nos personnages. Les êtres qui ont créé la protomolécule, les portails spatiaux et cet univers de 1300 systèmes solaires tous unis par une seule station centrale. Et ceux, encore plus mystérieux et dangereux, qui ont éradiqué ces bâtisseurs spatiaux.

    Voilà donc Holden et sa bande séparés par les années-lumière et des destins qui ont cessé de s’entrecroiser, revirements scénaristiques obligent. Voilà aussi un empire tout-puissant, un dictateur qui a muté, et qui est surtout convaincu d’être suffisamment intelligent et puissant pour conquérir le cosmos. Et voilà, enfin, un journaliste qui s’était rapidement attaché aux personnages colorés et à une intrigue aux allures de celle de l’adaptation télévisuelle de Game of Thrones. Pas de grandes surprises en lien avec ce dernier point, d’ailleurs, puisque l’un des auteurs de The Expanse a lui-même travaillé à l’émission fétiche de la chaîne HBO.

    Faut-il aussi s’étonner qu’alors que la chaîne américaine en est à la huitième et dernière saison de sa série moyenâgeuse, et que les « zombies de glace », les white walkers, occupent enfin toute la place qui leur revient après une dizaine d’années de supputations et d’attente, que The Expanse accorde aussi davantage d’attention aux créatures d’un autre monde?

    Si l’on avançait, au précédent épisode, qu’il s’agissait d’une « croisée des chemins » pour les personnages, pour les auteurs et pour la série, Tiamat’s Wrath a toutes les allures d’un certain champ du cygne. Après tout, nos héros ne vivront pas éternellement, et à défaut de trouver une astuce littéraire pour prolonger leur existence, les créateurs de The Expanse perdront éventuellement leur protagoniste central.

    Après trois critiques où ce journaliste se demandent s’il s’agit du dernier épisode de la saga, force est d’admettre que les auteurs ont plus d’un tour dans leur sac, et qu’ouvrir les pages de Tiamat’s Wrath pour replonger dans les aventures galactiques donne l’impression de retrouver un vieil ami que l’on avait temporairement perdu de vue. « Encore! », pourrait-on réclamer, exigeant constamment de nouveaux romans, et ce jusqu’à ce que le produit originel soit si dilué, si terne, que la série en entier n’en soit gâchée par contumace. Peut-on plutôt obtenir un neuvième livre? Un dernier avant de dire adieu, une bonne fois pour toutes, à la gueule maintenant un peu fatiguée de James Holden?

    Tiamat’s Wrath, de James S.A. Corey, paru aux éditions Orbit, 531 pages.


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    Cofondateur et rédacteur en chef de Pieuvre.ca, Hugo Prévost se passionne pour le journalisme depuis l'enfance. S'il s'intéresse surtout à la politique, à la science, à la technologie et à la culture, Hugo n'hésite pas non plus à plonger tête première dans les enjeux de société, l'économie ou encore les loisirs et le tourisme.

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