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    Image tirée du film

    Mortal Engines, un beau tour de machine

    2
    Par Patrick Robert le 19 mars 2019 Cinéma / Télévision

    Avec son futur dystopique dans la lignée des Hunger Games, Divergent ou 100, le film Mortal Engines propose du divertissement à grand déploiement à tous ceux et celles qui seront capables de faire abstraction de sa prémisse un peu ridicule.

    Prenant place quelque part au 32e siècle, Mortal Engines dépeint une Terre post-apocalyptique ravagée par un holocauste nucléaire. Embrassant la philosophie du « darwinisme municipal », plusieurs villes sont maintenant motorisées. Comptant parmi ces « Grandes Cités Prédatrices », Londres écume ce qui reste de l’Europe, pourchassant et attaquant les petites bourgades roulantes afin d’annexer leurs ressources et leurs habitants, mais lorsque Thaddeus Valentine, le commandant de la métropole britannique, tente de réactiver la terrible arme ayant déjà causé la perte du monde une première fois, c’est à Tom Natsworthy, un jeune homme passionné par les technologies anciennes, et à Hester Shaw, une mystérieuse femme cherchant à venger le meurtre de sa mère, que reviendra la tâche de stopper les sinistres plans de Valentine.

    La pochette du boîtier

    Le cinéma demande parfois qu’on laisse de côté notre sens critique pour se laisser emporter dans un monde imaginaire, mais peu importe les calamités qui guettent l’humanité, il n’existe aucun futur, aussi lointain soit-il, où l’idée de doter les mégapoles de roues ferait du sens, et cette prémisse tirée par les cheveux handicape Mortal Engines en partant. À l’image de ses gargantuesques machines fabriquées à partir d’éléments recyclés, le film présente une mosaïque de lieux communs, dont une lutte à finir entre le bien et le mal, une romance télégraphiée entre les deux personnages principaux, ou un androïde à la recherche de son humanité perdue. On apprécie les clins d’œil à notre culture actuelle, comme les archéologues du futur prenant des statues des Minions pour des icônes religieuses par exemple, mais cet angle est trop peu exploité pour sauver le scénario de la banalité.

    Ayant fait sa marque dans le domaine des effets spéciaux, Christian Rivers signe sa toute première réalisation avec Mortal Engines, et les visuels sont assurément le point fort de son long-métrage. Voir une ville en poursuivre une autre à toute vitesse à travers un décor post-apocalyptique est un spectacle carrément inédit, mais au-delà de ces actes de piraterie sur terre ou des énormes ornières laissées par le passage de Londres, le réalisateur puise abondamment dans l’esthétique « steampunk » pour créer un monde sale et rouillé, entièrement composé de morceaux disparates recollés ensemble, ce qui donne des machines inusitées et étranges ressemblant à d’énormes chenilles mécaniques, ou une majestueuse cité flottante, qui n’est pas sans rappeler celle du jeu vidéo Bioshock Infinite.

    Image tirée du film

    Le travail d’un réalisateur ne se limite pas à produire de belles images, il doit aussi diriger ses acteurs, et à ce niveau, le manque d’expérience de Christian Rivers se fait légèrement sentir. Même des vétérans ayant fait leurs preuves par le passé, comme Hugo Weaving (qui interprète le vilain, Thaddeus Valentine), livrent des performances correctes, mais sans éclat. L’emphase est surtout mise sur le jeune couple de héros, composé de Robert Sheehan (Tom Natsworthy) et Hera Hilmar (Hester Shaw), et le duo possède une chimie potable à l’écran. La production gaspille des acteurs comme Colin Salmon (Resident Evil, Arrow), qui, en dépit de son talent, fait pratiquement de la figuration dans Mortal Engines. Même chose du côté de Stephen Lang (Avatar, Don’t Breathe), qui prête sa voix à Shrike l’androïde, et ne doit pas prononcer plus d’une demi-douzaine de répliques sur les deux heures que durent le film.

    L’édition Combo Pack de Mortal Engines inclut le long-métrage en format Blu-ray, DVD, et numérique. Une généreuse dose de matériel supplémentaire agrémente l’édition, dont une piste de commentaires du réalisateur Christian Rivers, une visite guidée dans un musée du futur expliquant un peu mieux la prémisse de cet univers que le film lui-même, cinq courts portraits sur les personnages principaux, une foule de revuettes sur la conception et la création de la Londres roulante ou de la cité aérienne de Airheaven, ainsi qu’un court document évoquant le tournage en Nouvelle-Zélande.

    Avec un budget de 100 millions de dollars et un scénario invraisemblable bourré de clichés, Mortal Engines s’ajoute à la liste de ces blockbusters qui proposent un spectacle grandiose et démesuré, mais malheureusement un peu vide.

    6/10

    Mortal Engines

    Réalisation : Christian Rivers

    Scénario : Fran Walsh, Philippa Boyens et Peter Jackson (d’après le roman de Philip Reeve)

    Avec : Hera Hilmar, Robert Sheehan, Hugo Weaving, Jihae, Stephen Lang et Colin Salmon

    Durée : 128 minutes

    Format : Combo Pack (Blu-ray + DVD + copie numérique)

    Langue : Anglais, français et espagnol


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    Patrick Robert
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    Cinéma, musique, jeux vidéo ou bandes-dessinées, Patrick partage sa passion pour la culture populaire depuis plusieurs années à travers les critiques, les entrevues, ou les textes d’actualité qu’il signe pour de nombreux médias, parmi lesquels le blogue de Ztélé, La Vitrine, Le Coin du DVD, et évidemment, Pieuvre.ca.

    2 commentaires

    1. Pingback: Critique Mortal Engines - Patrick Robert

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