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    Image tirée du film

    Creed II, au nom du père

    2
    Par Patrick Robert le 7 mars 2019 Cinéma / Télévision

    En donnant un second souffle à Rocky, une franchise cinématographique que la plupart croyaient KO, le premier Creed a créé la surprise, et Michael B. Jordan enfile de nouveau ses gants de boxe pour ce qui pourrait bien être le combat de sa vie, dans la suite du film de 2015.

    Creed II se déroule trois ans après les événements du premier film. On retrouve un Adonis Creed en pleine forme, venant tout juste d’arracher le titre de champion du monde des poids lourds à Danny « Stuntman » Wheeler. Le boxeur n’aura cependant pas le temps de s’asseoir longtemps sur ses lauriers, puisque Ivan Drago, l’homme qui a tué son père sur le ring il y a trois décennies, débarque en sol américain et le met au défi d’affronter son fils, un redoutable colosse nommé Viktor. Pensant redorer le blason familial, Adonis accepte l’invitation malgré les avertissements de son coach et mentor Rocky Balboa, et il sera complètement anéanti par le Russe lors du match. Le héros devra alors retrouver la rage de vaincre qui l’animait jadis, afin de se mesurer à nouveau à ce terrible adversaire, et reconquérir sa gloire perdue.

    La pochette du boîtier

    Tandis que Creed capturait à merveille l’esprit du premier Rocky et réinventait son récit de détermination à travers une nouvelle génération de boxeurs, cette suite s’avère un peu plus convenue. Tout en proposant un drame sportif de qualité, le scénario (écrit en partie par Stallone lui-même) ne se contente pas de ramener le personnage d’Ivan Drago, mais reprend essentiellement la même histoire (et la même morale) que celle de Rocky IV, où un boxeur vivant dans une certaine complaisance reçoit la raclée de sa vie par un débutant affamé qui possède le fameux « œil du tigre », et doit se reconstruire, autant mentalement que physiquement, avant de pouvoir remonter sur le ring. Bien que la guerre froide soit terminée depuis belle lurette, le long-métrage présente aussi les Russes en vilains monolithiques, comme si on était encore en 1985.

    Remplaçant Ryan Coogler derrière la caméra, la réalisation de Steven Caple Jr. est aussi soignée que celle du premier Creed. Le long-métrage n’évite pas les clichés du drame sportif, et insère d’inévitables montages d’entraînement en accéléré, mais les combats, bien chorégraphiés, affichent un réalisme convaincant, et certains uppercuts sont présentés au ralenti afin d’en accentuer la brutalité. Parfois, une caméra subjective montre le point de vue du boxeur se faisant rouer de coups de poings, et le réalisateur multiplie les clins d’œil à la franchise, que ce soit par les photos d’Apollo Creed ou du jeune Balboa sur les murs des salles de gym, des extraits des vieux films présentés à la télévision comme s’il s’agissait des match de l’époque, ou des variations sur le célèbre thème musical de Rocky.

    Image tirée du film

    Michael B. Jordan reprend son personnage d’Adonis Creed avec le même aplomb, et le même naturel, que dans le volet précédent. S’il a toujours tendance à mâcher ses répliques, on ne pourrait imaginer Creed II sans la participation de Sylvester Stallone, qui incarne à nouveau Rocky Balboa, l’étalon italien transformé avec l’âge en entraîneur et oncle bienveillant. Dolph Lundgren livre une performance de méchant assez stéréotypée, et pour interpréter son fils Viktor, on a opté pour un vrai boxeur, Florian Munteanu, plutôt qu’un acteur. Il faut dire que l’armoire à glace s’exprime davantage avec ses poings qu’avec des mots. Tessa Thompson (Bianca) et Phylicia Rashad (Mary Anne Creed), les deux seules actrices de la distribution, sont tristement cantonnées aux traditionnels rôles d’épouse et de mère, dans ce film débordant de sueur, de sang, et de testostérone.

    En se procurant l’édition Combo Pack de Creed II, on obtient le long-métrage sur disques Blu-ray et DVD, ainsi qu’un code pour télécharger une copie numérique. En plus de cinq scènes retirées du montage, on trouve également quatre revuettes du côté du matériel supplémentaire. La première explore la double relation père-fils présentée dans le film. La seconde explique le choix de Florian Munteanu pour le rôle de Viktor Drago. La troisième est consacrée aux personnages féminins (les deux), et la dernière, plus substantielle, explore l’héritage de l’ensemble de la franchise Rocky.

    Même si l’effet de nouveauté s’est un peu estompé et qu’il est moins chargé émotivement que le volet précédent, Creed II plaira aux amateurs de drames sportifs, et aux nostalgiques de Rocky.

    6.5/10

    Creed II

    Réalisation : Steven Caple Jr.

    Scénario : Cheo Hodari Coker, Ryan Coogler, Sascha Penn, Sylvester Stallone et Juel Taylor

    Avec : Michael B. Jordan, Sylvester Stallone, Tessa Thompson, Phylicia Rashad, Dolph Lundgren et Florian Munteanu

    Durée : 130 minutes

    Format : Combo Pack (Blu-ray + DVD + copie numérique)

    Langue : Anglais, français, espagnol et portugais


    Troisièmes noces, des épousailles belges, quoi

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    Patrick Robert
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    Cinéma, musique, jeux vidéo ou bandes-dessinées, Patrick partage sa passion pour la culture populaire depuis plusieurs années à travers les critiques, les entrevues, ou les textes d’actualité qu’il signe pour de nombreux médias, parmi lesquels le blogue de Ztélé, La Vitrine, Le Coin du DVD, et évidemment, Pieuvre.ca.

    2 commentaires

    1. Pingback: Critique Creed II - Patrick Robert

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