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    Accueil»Culturel»Cinéma / Télévision»Robin Hood: miser à tort
    Image tirée du film

    Robin Hood: miser à tort

    0
    Par Jim Chartrand le 20 novembre 2018 Cinéma / Télévision

    Il serait déloyal de dire qu’on a déjà vu un film comme cette nouvelle mouture de Robin Hood. Pourtant l’impression de redite est loin d’être le plus grand souci de cette relecture qui ne veut pas seulement dépoussiérer le mythe, mais également le moderniser à outrance, histoire de séduire un public qu’on imagine plus jeune.

    Encore là, réinventer n’est pas toujours une mauvaise chose. Quand un cinéaste a une vision bien précise et qu’il s’y dévoue entièrement, cela peut donner des résultats souvent époustouflants. On dira ce qu’on voudra, mais le King Arthur: Legend of the Sword de Guy Ritchie était un blockbuster foncièrement personnel qui ne ressemblait à rien d’autre et, si l’on peut croire que Otto Bathurst a voulu s’en inspirer, à l’instar de Christopher McQuarrie et son plus récent Mission : Impossible, c’est plutôt de Christopher Nolan qu’il se rapproche en insufflant beaucoup de The Dark Knight à l’ensemble, un clin d’œil ridicule à Two-Face en extra et une trame sonore de Joseph Trapanese dont le style reconnaissable lorgne souvent le travail de Hans Zimmer.

    Dommage pour lui, toutefois, qu’on a plus souvent l’impression de se rapprocher de The Dark Knight Rises avec cette romance plaquée, ces amitiés et ces alliances forcées, et ces revirements éparpillés, alors que le film pourtant plus ou moins serré de moins de deux heures paraît bien plus long.

    Il faut se le dire, le long-métrage est particulièrement long à démarrer. Il aurait été simple d’entrer rapidement dans l’action, les bases de Robin des Bois étant connues de tous, ou presque. On a ici, par contre, la volonté féroce de raconter à tout prix une histoire différente, de sorte que l’on fait des pieds et des mains pour contourner « ce que les gens croient savoir » pour tricoter quelque chose de trop inutile pour véritablement capter notre attention, transformant Marianne en voleuse nomade et Robin en seigneur forcé de devenir un soldat faussement mort au combat.

    En amplifiant les tournures d’événements pour en faire quelque chose de très actuel, on plonge davantage vers quelque chose de risible. Sauf que malgré quelques pointes d’humour ici et là, la distribution ayant un penchant pour les répliques amusantes, on prône un ton beaucoup trop sérieux et dramatique. C’est d’autant plus décourageant en y retrouvant ces bonnes vieilles morales qui veulent pousser le peuple à se rebeller, à prendre le contrôle et à se défaire de l’oppression du pouvoir et des riches. La démarche affaiblit considérablement le message que voulait faire passer la légende de Robin Hood au départ, transformant le tout en un très mauvais V For Vendetta.

    C’est d’autant plus dommage de voir une distribution intéressante se mêler à un projet aussi peu reluisant. Le charisme de Taron Egerton est indéniable, mais on lui souhaite bien mieux, alors que même le second Kingsman ne lui offrait pas beaucoup à se mettre sous la dent. Jamie Foxx a du plaisir, mais ce rôle d’infirme le confine de façon ridicule, alors que le panache d’Eve Hewson n’est pas assez utilisé, tout comme la présence d’un acteur tel que F. Murray Abraham.

    Ce n’est toutefois rien face au rôle sans nuance qu’on donne à Jamie Dornan, qui ne fait pas le poids dans ce rôle forcé de rival à notre protagoniste, alors que l’immense Ben Mendelsohn continue sa lancée de rôle de méchants peu flamboyants, comme c’était le cas dans Rogue One ou bien Ready Player One. Disons que le cinéma beaucoup plus indépendant d’Animal Kingdom à Mississippi Grind, en passant par Slow West, a mieux compris comment pleinement utiliser son grand talent.

    L’affiche du film

    Cafouillages en cours de route

    Et puis bon, on pourrait tout blâmer sur le scénario écrit par des nouveaux venus, mais la réalisation de Bathurst, qui pilote ici son plus gros projet en carrière après des petits films et des épisodes d’émissions à succès, est assez impersonnelle et, malgré quelques scènes d’action plus ou moins palpitantes, n’est jamais très loin de tomber dans le mauvais téléfilm à grand déploiement.

    Il y a beaucoup d’effets spéciaux et de fond verts peu subtils (les vues d’ensemble de la ville sont presque aussi mal fait que celles dans The Tudors), et le film ne trouve jamais le juste équilibre entre son désir d’être volontairement anachronique et bien ancré dans un film d’époque. Des costumes aux accessoires, on ne sait pas trop ce que l’univers mis en place essaie de suggérer, celui-ci se donnant en spectacle dans une séquence indescriptible de grande fête où la trame sonore devient pratiquement électro devant des jeux de casino.

    Enfin, si la très longue première heure et l’insipide troisième acte laissent croire que tout est perdu, il reste néanmoins le milieu, qui se mérite un surprenant intérêt de notre part. Lorsque les choses finissent enfin par se placer et que les pions commencent à avancer, le film devient pratiquement amusant et divertissant, donnant l’impression qu’il pourra enfin nous en donner pour notre argent. Malheureusement, ce mirage s’effacera bien vite alors que le film continuera de sauter d’une idée à une autre entre ce désir de tout régler et celui d’en faire une franchise à succès.

    Plus près de Divergent – lorsque des jeunes associés à des rebelles plus âgés tentent de tenir tête aux adultes autoritaires qui aimeraient contrôler leur destin – que de ce qu’on s’attendrait d’un film de Robin Hood, Lionsgate oblige, voilà une proposition qui pense oser, mais dont l’audace prémâchée devient rapidement plus pitoyable qu’autre chose. Un film dont on ne voyait pas trop l’intérêt, et qu’on espère oublier aussi rapidement une fois qu’il s’est terminé.

    4/10

    Robin Hood prend l’affiche en salles ce mercredi 21 novembre.


    The Ballad of Buster Scruggs, an Ode to Westerns and Death

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    Jim Chartrand est bachelier de l'Université de Montréal en Études cinématographiques. Il gère également un département Superclub d'une succursale Vidéotron. Et il adore la culture avec le plus grand C que vous pouvez imaginer. En fait, s'il n'avait pas autant de fatigue de sa sage vie remplie, il consommerait encore davantage de ces nombreuses drogues de l'art et du divertissement pour mieux vous en parler. Puisque avouons-le, rien ne lui fait plus plaisir que de conseiller et guider les autres, même si ses avis ne font pas toujours l'unanimité. Il se fait donc un plaisir semaine après semaine de vous offrir des textes sur tous plein de sujets qui le passionnent entre un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, et...

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