Pieuvre.ca
    Facebook Twitter Instagram
    Pieuvre.ca
    • Accueil
      • Notre équipe
      • La réplique
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Votre semaine tentaculaire
      • Contactez-nous
      • Fil de presse fourni par Cision – Français
      • Newswire provided by Cision – English
    • Culturel
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections fédérales 2021
        • Maison-Blanche 2020
        • Élections fédérales 2019
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
    • Dons
    Pieuvre.ca
    Accueil»Culturel»Littérature»Tokyo Vice, le mauvais bon côté du journalisme
    La couverture du livre.

    Tokyo Vice, le mauvais bon côté du journalisme

    1
    Par Hugo Prévost le 7 janvier 2018 Littérature

    Intéressante, ou plutôt très intéressante lecture que ce Tokyo Vice, le récit condensé des aventures journalistiques de Jake Adelstein, juif américain ayant réussi à entrer au Yomiuri shinbun, le journal le plus populaire du Japon.

    Parue chez Points, cette biographie aux allures de roman lève le voile sur une société encore pratiquement inconnue des Occidentaux… et braque les projecteurs sur certains dysfonctionnements du métier de journaliste.

    Jake Adelstein, donc, réussit à être embauché au sein de ce véritable empire médiatique titrant à plus de 10 millions de copies par jour. Devant ce colosse journalistique, aucun média de l’Ouest ne peut se dresser. Et pourtant, à l’image de la société japonaise dans son ensemble, le Yomiuri n’est pas spécialement ouvert sur le monde. Malgré tout, notre personnage principal, gaijin par excellence, commence à faire ses classes.

    Rapidement affecté à la couverture des affaires policières, il finira par s’intéresser de près aux yakuzas, au crime organisé, à l’exploitation sexuelle des femmes dans des bars dits « d’hôtesses », et même aux démarches illicites des grands patrons de la pègre.

    Pendant la vingtaine d’années sur laquelle s’étendra son récit, l’auteur nous permet  non seulement d’en apprendre davantage sur les liens parfois plus qu’étroits entre la police, le pouvoir et le crime organisé, mais également de combler notre soif d’informations sur la société japonaise en général. Ainsi, le lecteur, et encore plus spécialement si le lecteur en question est lui aussi journaliste, comme cela est le cas pour l’auteur de ces lignes, sera stupéfait de lire que les journalistes ont bien souvent leurs bureaux à l’intérieur même des grands commissariats de police, qu’ils attendent bien souvent les conférences de presse pour poser des questions convenues en lien avec des affaires criminelles, ou encore que le personnage principal, imitant en ce sens ses collègues et ses mentors, s’est très régulièrement rendu chez divers policiers, au fil de sa carrière au Japon, pour passer la soirée avec eux, leur offrir des cadeaux, fréquenter leur famille… tout cela dans le but avoué d’obtenir des informations.

    Ici, bien entendu, ce genre de pratique déclencherait fort probablement la mise à pied du journaliste concerné, et probablement le congédiement de l’agent visé.

    Côté obscur

    Ce qu’écrit aussi Adelstein, c’est qu’à la longue, le journalisme, le désir d’obtenir une primeur finit par saper les valeurs fondamentales sur lesquelles vient normalement s’appuyer le travail médiatique.

    Ainsi, et sans donner trop de détails, Adelstein négligera sa famille, flirtera avec les gestes illégaux et ira même jusqu’à se lier d’amitié avec des criminels pour parvenir à ses fins. L’homme finit par éprouver des remords, mais lorsqu’il est question de faire tomber les pourris de ce monde, jusqu’où doit-on accepter d’aller? L’auteur pose la question, mais ne semble lui-même pas avoir la réponse.

    Témoignage poignant et captivant d’une société qui nous demeure étrangère, présenté dans une édition de poche à la couverture à la fois agréable au toucher et intrigante, Tokyo Vice est un livre essentiel pour tout membre du « quatrième pouvoir » qui s’intéresse à la profession… et un titre à ajouter à la bibliothèque du lecteur moyen – et ce malgré la traduction en français de France, qui rajoute une dose d’exotisme multinational pas toujours nécessaire pour les lecteurs québécois.


    En complément:

    Le septième art, version Penguin Random House

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    28 avril 2022

    Les hommes, quatre fois plus représentés que les femmes dans la littérature

    10 août 2021

    Des histoires écrites par des enfants avec davantage de personnages masculins

    Des livres visibles de la tranche
    18 juin 2019

    Pour les lecteurs, le côté pratique est la clé

    Hugo Prévost
    • Facebook
    • Twitter

    Cofondateur et rédacteur en chef de Pieuvre.ca, Hugo Prévost se passionne pour le journalisme depuis l'enfance. S'il s'intéresse surtout à la politique, à la science, à la technologie et à la culture, Hugo n'hésite pas non plus à plonger tête première dans les enjeux de société, l'économie ou encore les loisirs et le tourisme.

    Un commentaire

    1. Pingback: Littérature – Gaza, pour toujours

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Vous cherchez un contenu?
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Vues d’Afrique
    • Présidentielle française 2022
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    18 mai 2022

    Ma ville aux rayons X, l’urbanisme dans l’oeil d’Olivier Niquet

    17 mai 2022

    Inflation : les Londoniens s’inquiètent déjà du coût du chauffage, l’hiver prochain

    17 mai 2022

    Science, médias et politique en temps de pandémie

    17 mai 2022

    La débâcle de l’hydroxychloroquine aurait pu être évitée

    17 mai 2022

    Les gènes des premiers fermiers

    Fil de presse fourni par Cision
    Newswire provided by Cision
    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Contribuez au succès de Pieuvre.ca
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
    © 2009-2022 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.