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Si la plupart du temps, le président américain semble agir de façon irréfléchie et spontanée, la pression qu’il exerce sur les membres de l’OTAN pour allouer 2 % de leur PIB aux dépenses militaires rejoint sa vision stipulée dans An Open Letter from Donald J. Trump on Why America Should Stop Paying to Defend Countries That Can Afford to Defend Themselves, publiée par le New York Times, le Washington Post et le Boston Globe en 1987.

L’intensité de la poignée de main américano-nippone du 10 février a indiqué au premier ministre canadien de bien se muscler les mains pour son rendez-vous de lundi avec le président américain, décrit comme un solitaire par le quotidien argentin La Nacion et comme un fasciste par des parlementaires islandais, d’après le webzine Reykjavik Grapevine.

Une salle de conférence anonyme et grise. Beaucoup de têtes blanches, mais aussi beaucoup de jeunes, pour la plupart des hommes. Au milieu des gobelets à café vides, quelques drapeaux confédérés, des dépliants.

Les politiques sociales démocrates et d’éducation publique inspirées du modèle suédois dans les discours du candidat Bernie Sanders pendant la campagne électorale américaine semblaient utopiques. En revanche, les électeurs croyaient à l’utopie de l’approche télé-réalité du candidat Donald Trump. N’empêche que les positions prises par le gouvernement suédois barrent la route aux ambitions hégémoniques du nouveau président américain.

Pour certains, il s’agit d’une nouvelle preuve de l’incurie des politiciens. Pour d’autres, un signe qu’aucun parti accédant au pouvoir n’a vraiment envie de changer les choses.

C’est sous la bannière de l’économie protectionniste que Donald Trump relance les deux projets de pipeline Keystone XL et Dakota Access. Même si ces projets restent grandement controversés, le nouveau président américain promet richesse et emplois au peuple américain au détriment de la protection de l’environnement.

Rapide comme l’éclair, le président Donald Trump enchaîne les signatures de décret à la vitesse où il envoie des « tweets ». Mercredi dernier, il a autorisé de par son trait gras la construction d’un mur le long de la frontière sud au détriment de l’environnement et de la diplomatie.

Le 9 janvier, les Islandais ont appris que la nouvelle coalition sera formée par les conservateurs du Parti de l’indépendance, le nouveau parti libéral Viðreisn et le parti de centre représentant les employés de l’État, Bright Future. La corruption pèse toujours sur l’Islande.

Le 10 janvier dernier, Justin Trudeau annonçait la nomination de Chrystia Freeland en tant que nouvelle ministre des Affaires étrangères du Canada pour assurer la succession de Stéphane Dion qui se voit dans l’obligation de quitter la vie politique.

À un pas de l’investiture de Donald Trump à la présidence des États-Unis, qui peut prétendre que les règles du jeu dans les relations publiques politiques n’ont pas changé?