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Pour sa toute première bande dessinée, l’auteure et illustratrice québécoise Mireille St-Pierre a choisi de se livrer sur un ton très personnel, en abordant sa propre expérience de deuil périnatal dans La brume.

Que se passerait-il, si les femmes n’avaient plus le droit de parler? L’autrice Christina Dalcher propose, dans une version ici traduite en français et éditée chez Pocket, le roman Vox, une oeuvre dystopique où un gouvernement américain fondamentaliste impose aux femmes le port d’un bracelet limitant le nombre de mots qui peuvent être prononcés par jour.

Longtemps occultée des cours d’histoire de la population québécoise non-autochtone, la vie des Premières Nations sur le territoire québécois (et au-delà) trouve heureusement, depuis quelques années, une place plus importante dans la sphère publique. Dans ce contexte, Traces de mocassins, le deuxième tome de la série de romans graphiques de Louis Rémillard, arrive à point nommé.

Abordant pour la toute première fois la présence des Noirs et le sort qui leur était réservé dans l’Amérique du 19e siècle, le scénariste Jul ne fait pas que corriger un étonnant oubli de la mythique série créée par Morris, il livre l’un des meilleurs Lucky Luke depuis longtemps avec l’album Un cowboy dans le coton, et Pieuvre.ca a eu la chance d’en discuter avec lui.

Les images ont fait le tour du monde, mais leur contexte s’est quelque peu effacé, avec le temps: en 1970, des manifestations étudiantes sur le campus de l’Université Kent State, en Ohio, tournent à l’émeute, et même au meurtre, quand la garde nationale de l’État tire dans la foule. Bilan: 4 morts, et une Amérique marquée au fer rouge. Le tout est raconté de fort belle manière dans le roman graphique de Derf Backderf, paru aux éditions Ça et Là.

Entre une âme noire et l’absence d’âme, y a-t-il une différence? Voilà la triste question qu’on peut se poser à la lecture du plus récent roman de Pierre Adrian, Les bons garçons, quatrième opus de l’auteur à paraître aux Éditions Équateurs.

Rien ne semble arrêter l’auteur Charles-Étienne Ferland dans la création de sa saga post-apocalyptique. Après la parution de Dévorés, en 2018, où l’humanité était quasiment anéantie par des guêpes géantes dévorant tout sur leur passage, voilà qu’il propose la suite, Métamorphoses, toujours aux Éditions l’Interligne.

Le créateur de Blacksad, Juan Diaz Canales, fait équipe avec Teresa Valero et Antonio Lapone pour Gentlemind, une bande dessinée délicieusement rétro dans laquelle une jeune veuve se retrouve à la tête d’une revue pour hommes.