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L’heure n’est peut-être pas aux réjouissances, mais les convenances n’ont jamais empêché le cinéaste et scénariste Charlie Kaufman de présenter ses visions souvent étranges, voire déjantées d’une société qui l’est tout autant. C’est de nouveau le cas avec I’m Thinking Of Ending Things, le film critiqué lors de ce nouvel épisode de Rembobinage, votre balado cinéma.

On a peut-être tendance à l’oublier, près d’une dizaine d’années après son éclatement, et alors que la planète est submergée par la pandémie de COVID-19, mais la Syrie est toujours à feu et à sang, à la suite des manifestations d’abord pacifiques découlant du Printemps arabe. Avec le poignant documentaire Loin de Bachar, le réalisateur Pascal Sanchez permet d’explorer le quotidien d’une famille ayant trouvé refuge au Canada, mais dont le coeur est toujours en Syrie.

De par son sujet et la réalité qu’il dépeint, La déesse des mouches à feu ne cherche pas nécessairement à s’orienter vers l’agréable. Dommage alors que cette plongée dans les enfers des démunis soit aussi pénible, n’en déplaise à toutes les volontés artistiques de ce monde.

Faire différent vaut souvent son pesant d’or et, à son image, l’humoriste Mariana Mazza a voulu terminer la tournée de son premier spectacle Femme ta gueule d’une manière originale: un film. Certes, ce n’est pas totalement un film à sketchs, ni totalement un véritable long-métrage. Plutôt une version singulière de revisiter son spectacle, coûte que coûte.

Le scénario est relativement classique: celui du parent et de son enfant que le temps a séparé, et qui s’exilent en un endroit donné, se donnant au passage le temps et la volonté de crever l’abcès et de régler leurs problèmes. Made in Italy, premier long-métrage du réalisateur James D’Arcy, qui signe aussi le scénario, suit cette structure narrative connue, mais de façon assez efficace pour que le film soit agréable à voir.

Qui n’a jamais rêvé de voir des dinosaures? Tous les enfants (et bien des adultes) le confirmeront: les précédents occupants de notre planète n’ont jamais cessé de fasciner. Voilà pourquoi, sans doute, Steven Spielberg a créé l’indémodable classique Jurassic Park, en 1993.

Proposition à la fois audacieuse et socialement engagée, SLAXX, d’abord présenté dans le cadre du Festival Fantasia, il y a quelques semaines, prend maintenant l’affiche au Québec dans les salles de cinéma, dans un tourbillon de jambes de pantalon et d’hémoglobine.

Pour son deuxième long-métrage, Nadia, butterfly, le cinéaste Pascal Plante a décidé de doubler la mise et de jouer la carte de l’ambition. Pourtant, s’il parle de grandes choses, il ne perd jamais son désir pour l’intime et il ne quitte jamais la petite échelle de laquelle il aborde le microcosme qui l’intéresse, et qui devient la bulle observatrice du spectateur, convié au regard objectif d’un univers et d’un personnage qui ne semblent pas prêt de révéler tous ses secrets.