Le texte d’Anatomie d’un suicide, notamment avec ses échanges quasiment intergénérationnels, est très bien interprété par une solide distribution. Dommage, toutefois, que plusieurs autres éléments viennent franchement gâcher l’expérience. Le sujet est brutal, mais nécessaire, certes. Ce qui est moins nécessaire, c’est d’irriter les spectateurs.
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On ne sait trop que faire de ces parties 2 et 3 de Vernon Subutex; peut-être aurait-on dû revoir l’intégrale, une formule qui est d’ailleurs offerte les samedis, pour un petit sept heures de théâtre bien tassées. Présentée seule, la conclusion de l’oeuvre est tout simplement ordinaire, malheureusement.
Liebestod: saut dans les tranchées contemporaines du désespoir et de la foule solitude, où le rêve et l’amour épargnent de la mort brutale du fleuve glacée.
Au-delà de la vision apocalyptique d’un futur inquiétant où les forces de résilience devront être décuplées, la chorégraphe et danseuse néerlandaise libère par son art toute tension de l’être, tout tabou en nous éclaboussant de son génie subversif et de son rire aux dents métalliques.
Entre affolement et quête de stabilité, Stations reflète ce que l’ayurvéda évoque le dosha « Vata » : des éléments d’air et de mouvement. Une mouvance du corps et de l’esprit au gré du vent de la vie.
C’est à la fois original et particulièrement courageux de donner à ses idées autant de matière réelle. Les sculptures des masques se font devant le spectateur et parfois à l’aveugle, puisque l’argile recouvre tout, et en particulier les yeux de ceux qui les modèlent.
Fruit d’une rencontre entre différents savoirs, Libya est une co-création embrassant plusieurs facettes d’un patrimoine festif, coloré, lucide, dans lequel le passé, le présent et le futur sont entrelacés.
Suite – et conclusion – d’une trilogie, ou plutôt d’un triptyque, formé des spectacles Lamelles et Intérieur, respectivement présentés en 2018 et 2022, La Nef réussit clairement à désarçonner
Ultimement, avance Angela Konrad, l’art vivant « ne possède pas d’alternative » : il faut que celui-ci soit présenté devant public, sur scène.
Cette première partie de Vernon Subutex demeure agréable à voir, ne serait-ce que pour contempler l’immensité du talent d’une bonne partie de la distribution – outre David Boutin, on a grand plaisir à apprécier le jeu de Paul Ahmarani, Violette Chauveau et Anne-Marie Cadieux, entre autres. Espérons cependant que les prochaines déclinaisons seront mieux structurées.