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Le Goethe-Institut a présenté le film récipiendaire de l’Ours d’argent pour la meilleure réalisation de la Berlinale 2019, J’étais chez moi, mais (Ich war zu Hause) de la cinéaste Angela Schanelek le 7 novembre au Cinéma du Parc. Un long-métrage issu de la «nouvelle» nouvelle vague allemande.

Quoi de mieux qu’un drame historique basé sur l’époque médiévale européenne? On y trouve de l’amour, de la haine, de l’ambition, des guerres sanglantes… saupoudrez le tout de relations familiales complexes, et le tour est joué! S’appuyant sur plusieurs pièces de Shakespeare, The King, récemment lancé en salles et sur Netflix, rend maladroitement hommage au Barde, en laissant hélas le cinéphile sur sa faim.

Présenté cette semaine au Théâtre La Chapelle, le spectacle Nous serons éternels s’inspire des sonnets de William Shakespeare. La création est portée par quatorze acteurs sur scène, dans une ambiance charnelle et printanière. Ce nouveau spectacle de Patrick R. Lacharité se veut une rencontre à travers les siècles, d’un créateur à l’autre, un hommage à ce que l’art a d’éternel, à la vulnérabilité des individus et à la fougue des Hommes.

Macbeth Muet, c’est une nième interprétation de la pièce de Shakespeare présentée dans la petite salle du théâtre Outremont pour deux soirs seulement. Muet, comme on dirait du temps où le son n’existait pas encore au cinéma, et Macbeth Muet s’inspire beaucoup du cinéma muet avec ses cartons explicatifs qui guident le spectateur. Mais si une version de Macbeth muet peut exister, quid de la langue de Shakespeare? Est-il vraiment possible s’en passer? La réponse est oui. Et on en a la preuve dans ce Macbeth Muet à la fois drôle et intelligent.

Shakespeare a du beaucoup s’amuser en concevant sa comédie Le songe d’une nuit d’été. Différents lieux, différentes situations, différents types de personnages, différentes dates du calendrier… avec pour seul point commun qu’ils sont tous incompatibles les uns avec les autres… Peut-être a-t-il pensé qu’il s’agissait là des conditions idéales pour faire ressentir aux spectateurs éveillés tout ce que peuvent contenir leurs rêves de la nuit?

L’heure est aux adaptations modernes de classiques de la littérature. Et qui d’autre que le Barde, William Shakespeare lui-même, pour inspirer les auteurs contemporains? L’écrivain norvégien Jo Nesbo tente sa chance avec une transposition moderniste de Macbeth, dans un roman policier du même nom publié chez Gallimard.

FTA

La FTA a invité la dernière pièce du néerlandais Ivo van Hove, une réflexion intense sur le pouvoir à partir de trois pièces de Shakespeare, compressées en « seulement » quatre heures trente de spectacle.

Samedi soir, à la salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts, avait lieu la première de Roméo et Juliette, dans la version de Charles-François Gounod, créée en 1867, au Théâtre lyrique à Paris. Les autres représentations auront lieu les 22, 24 et 26 mai.

Dans le Songe d’une nuit d’été joué à Denise Pelletier, les Dieux sont des idoles hollywoodiennes, le genre et l’orientation des créatures magique se fait plus fluide et les cœurs adolescents s’amourachent avec toute la passion de cet âge. On sent le commentaire des deux créateurs sur le propos de l’œuvre shakespearienne de par les libertés prises.