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Que s’est-il vraiment passé, à Gilead, pour provoquer la chute de cette théocratie puritaine? Trente-cinq ans après la parution de The Hanmaid’s Tale (La servante écarlate, en version française), voilà que Margaret Atwood présente The Testaments (Les testaments), un récit qui semble en partie avoir été publié pour profiter de la popularité de l’adaptation télévisuelle diffusée par Hulu.

Ito Shiori a été violée. La jeune femme, fort probablement droguée, a été agressée sexuellement et violée par un journaliste haut placé auprès de qui elle avait demandé des conseils pour décrocher un poste. Confrontée à un système judiciaire où tout semble encore à faire pour s’attaquer à ces crimes sexuels, Mme Shiori signe La boîte noire, le témoignage brutal de son parcours du combattant.

Wonho était un journaliste bien en vue à Pyongyang, la capitale du régime nord-coréen. Voilà pourtant qu’un jour il est embarqué, en compagnie de sa femme et de sa mère, vers un camp de travail de la campagne. Sans jamais recevoir d’explication pour son emprisonnement, il sera soumis à l’enfer du Camp de l’humiliation, titre du plus récent roman de Kim Yu-kyeong, paru aux Éditions Picquier.

Dans son plus récent opus, Robert Littell s’assoit encore une fois sur le choix du narrateur pour donner le ton à son récit. Précédemment, dans Vladimir M., Littel faisait parler, tour à tour, quatre femmes qui ont toutes été l’amante de ce fameux Vladimir. Il offrait ainsi quatre points de vue différents du même homme, avec beaucoup de couleur. Cette fois, dans Koba, paru il y a peu aux Éditions Baker Street, ce sont deux enfants qui prennent la parole.

Pour vendre des livres, il faut en faciliter l’achat: voilà ce qui ressort de la plus récente édition du rapport The Canadien Book Buyer, publié la semaine dernière par l’organisation Booknet Canada.

Il y a quelque chose d’étrange dans le roman Rouge est la nuit, premier opus d’une série policière écrite par Tetsuya Honda. Étrange, en effet, parce que ce thriller paru à l’Atelier akatombo offre quelques bases du roman policier occidental, certes, mais aussi parce qu’on y ajoute non seulement quelques aspects uniques à la culture japonaise, mais aussi parce que l’oeuvre surprend en dévoilant un récit bien plus horrible qu’on aurait pu l’imaginer.

C’est aux éditions Boréal qu’est parue, cet hiver, la toute première traduction en français d’un ouvrage de Gary Barwin, Le Yiddish à l’usage des pirates. L’auteur, né en Irlande du Nord, de parents sud-africains, vit au Canada depuis sa jeunesse. Il a été lauréat du Jewish Literary Award, finaliste aux Prix du Gouverneur général et au prix Giller.

Les bibliothèques d’ici et chez nos voisins du Sud ne sont pas en concurrence directe avec les librairies, mais servent plutôt à encourager l’achat de romans, essais et autres bouquins, révèle un récent sondage effectué par l’organisation BookNet Canada, et dont les conclusions ont été rendues publiques la semaine dernière.

La réputation du journaliste Jake Adelstein n’est plus à faire. Après le fantastique Tokyo Vice, qui levait le voile sur l’étrange univers du journalisme au Japon, et Le Dernier des yakuzas, sur la célèbre mafia nippone, voilà que le reporter, auteur et maintenant prêtre zen (!) revient sur l’histoire Mt. Gox et la ruée vers les bitcoins, dans J’ai vendu mon âme en bitcoins, paru aux éditions Marchialy.