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Vient-on de découvrir la plus ancienne trace de vie sur Terre? Tout le monde n’est pas convaincu. Il existe même un terme en géologie: « fossile douteux », ou dubiofossil en anglais.

Céréales, gruau, barres tendres, pains, muffins, pâtes, boissons prêtes à boire, tout semble enrichi de protéines aujourd’hui! Avons-nous vraiment besoin d’ajouter des protéines dans notre alimentation ou le marketing a-t-il flairé la bonne affaire?

Pour convaincre un conservateur de s’intéresser aux changements climatiques, utilisez la nostalgie. Dans une série d’expériences menées à l’Université de Cologne, les gens les plus à droite ont en effet été davantage séduits par le passé que par l’avenir.

Les fausses nouvelles ne constituent en rien un phénomène nouveau, selon Dominique Brossard, directrice du département de communication scientifique à l’Université du Wisconsin. « Ce qui a changé, c’est plutôt l’environnement médiatique dans lequel la science évolue », affirme-t-elle. La chercheuse était invitée à intervenir ce weekend sur l’impact des fausses nouvelles et de celui des réseaux sociaux sur la communication scientifique lors du congrès de l’Association américaine pour l’avancement des sciences.

Comment faire en sorte que la science et les recommandations basées sur des données crédibles enrichissent les politiques publiques? Rémi Quirion, le scientifique en chef du Québec, a brièvement exposé les clés du modèle québécois en la matière à ses collègues scientifiques réunis ce weekend à Boston dans le cadre du congrès de l’Association américaine pour l’avancement des sciences.

Prendre des somnifères de la famille des benzodiazépines est associée à un risque accru de la maladie d’Alzheimer. Mais pas de panique, ça ne signifie pas pour autant que ces médicaments causent la démence.

Près des deux tiers des espèces de primates sont menacées de disparition. L’étude qui a lancé cette bombe cette semaine est décrite comme étant « d’une ampleur sans précédent », entre autres parce que l’univers des primates est plus mal connu qu’on l’imagine.

Alors qu’on parle d’ère post-factuelle, les scientifiques auraient tort d’observer ce problème de trop loin. La remise en question du « fait » et la méfiance du public envers les élites, concernent au premier chef la science et les chercheurs.

L’utilité de la parole consiste à établir un lien de communication, et non pas sa vitesse – les résultats d’une récente étude, même s’ils semblent contre-intuitifs, ne sont donc peut-être pas surprenants.