Il a fallu attendre 2023 pour lire pour la première fois — dans la quatrième version du brouillon du texte final de la COP28 — le choix de s’engager à réduire « la consommation et la production » des carburants fossiles —,mais « d’une manière juste, ordonnée et équitable ».
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Il se trouve des experts qui ont déjà tenté de calculer ce que serait la COP « optimale ». Dans un rapport produit en 2021, on suggérait qu’une COP de 20 000 délégués était déjà trop grosse: la recommandation était de revenir à l’époque des COP de 5000 personnes, qui étaient vouées essentiellement au travail technique de base.
Le même brouillon de l’entente de cette année, publié en juin dernier, fixait aussi comme objectif pour les humains de vivre « en harmonie » avec la nature en 2050, une cible encore plus vague.
La question risque d’être sur le tapis pendant la COP15, surtout considérant la réputation mitigée acquise par le Canada ces dernières années, à la fois défenseur de l’environnement et producteur d’énergies fossiles.
Parmi les cibles identifiées dans le document de travail : protéger au moins 30 % des territoires à travers le monde d’ici 2030 — à l’heure actuelle, 15 % des terres et 7,5 % des océans sont protégés.
Le terme « pertes et préjudices » est apparu pour la première fois lors de la COP13, en 2007. Alors que les autres concepts – financement de l’adaptation, de l’atténuation, ou même financement de la transition vers les énergies vertes – ont depuis été pleinement acceptés, celui-là est demeuré dans les limbes.
Un groupe de 50 pays dits « vulnérables » (Climate Vulnerable Forum) aux changements climatiques a publié un rapport estimant que d’ores et déjà, les pertes liées au climat et aux désastres naturels depuis 20 ans auraient fait perdre 20 % de leur croissance économique à ces pays.
Tout texte qui met fin à une conférence des Nations unies sur le climat (COP) doit avoir fait l’unanimité des 196 pays, pour chaque mot contenu dans chaque phrase.
Malgré les tensions toujours existantes entre le gouvernement ukrainien et les rebelles séparatistes de l’est de ce pays soutenus par la Russie, la cheffe des affaires politiques des Nations unies, Rosemary DiCarlo, estime qu’il existait présentement une « dynamique positive » concernant ce conflit qui couve depuis 2014. Ces signes encourageants sont toutefois limités, a-t-elle précisé.
Si la tension semble être légèrement retombée dans le dossier de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, les deux grandes puissances mondiales ne sont toutefois pas au bout de leurs peines, et les négociations pourraient se poursuivre pendant encore des années.