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Au programme de l’OSM pour ce début du mois de novembre, ce sont trois œuvres du milieu du XXe siècle qui ont été sélectionnées, dont une qui met l’alto à l’honneur. Relativement rares sont les compositeurs ayant écrit des concertos pour alto et orchestre. Le Britannique William Walton est de ceux-là. Et c’est à l’incroyable altiste Antoine Tamestit qu’il revient d’en être l’interprète.

Vendredi soir était soir de première, à la Maison symphonique de Montréal. En effet, le spectacle présenté était la première coproduction de l’Opéra de Montréal avec l’Orchestre métropolitain. C’était aussi la toute première fois que le chef Yannick Nézet-Séguin dirigeait le seul opéra écrit par Ludwig van Beethoven: Fidelio. Celui-ci était présenté en version concert, ce qui explique le choix de la Maison symphonique. Cela limitait le nombre de spectateurs, mais permettait aussi de bénéficier d’une acoustique supérieure.

« As-tu écouté le nouvel album de Pierre? » La question posée à ce journaliste témoigne d’une réalité à la fois étonnante et intéressante: avec sa musique intimiste et sa capacité à exposer certains des aspects les plus personnels de sa vie, on vient à considérer Pierre Lapointe non pas comme un artiste, mais plutôt comme un ami. Son plus récent album, Déjouer l’ennui, s’inscrit dans cette veine personnelle.

Chez Analekta, on doit se réjouir d’avoir signé avec le pianiste Charles Richard-Hamelin. En effet, les enregistrements s’enchaînent depuis le début cette association: ils sont déjà au nombre de cinq, dont trois entièrement consacrés à Chopin. C’est le cas du plus récent opus du déjà célèbre interprète. On le sait, Richard-Hamelin n’excelle pas que dans le répertoire du grand Frédéric mais on a là un terroir très riche et très apprécié, surtout lorsque l’interprète amène un touche personnelle.

Mardi soir dernier, à la Maison symphonique de Montréal, l’Orchestre symphonique de Montréal lançait sa 86e saison, avec à sa barre pour une dernière année, maestro Kent Nagano. Devant une salle comble, l’OSM n’a pas fait mentir sa réputation d’orchestre de calibre international.

Après avoir exploré pratiquement tous les autres styles musicaux, à l’exception, sans doute, du classique et du darksynth – et encore, il y a certainement un album sur ces thèmes quelque part – les caméléons que sont les gars de King Gizzard & The Lizard Wizard cassent la baraque avec Infest the Rat’s Nest, une première aventure en territoire métal. Et quelle aventure!

Les Raconteurs ont-ils vraiment besoin d’aide? Les quatre compères ont beau avoir titré leur troisième album Help Us Stranger, le supergroupe prouve sans l’ombre d’un doute qu’il est tout à fait capable de lancer deux excellents albums rock, de prendre une pause de près d’une dizaine d’années et de relancer leur projet musical avec un nouveau disque plus accompli, plus complet, plus intemporel.

On pourrait imaginer le Google Home sur les stéroïdes: le Nest Hub, la nouvelle génération d’assistant vocal du géant de Mountain View, cherche à séduire les technophiles qui hésitaient peut-être à se tourner uniquement vers les commandes vocales, ou ceux qui se disent qu’un écran en plus, c’est toujours mieux.

Que se passe-t-il dans la tête de Charlie Brooker? L’homme au ton incisif, aux remarques cinglantes, aux visions déprimantes et terrifiantes de réalisme s’est-il endormi aux commandes de son propre navire? Voilà qu’après Bandersnatch débarque une véritable cinquième saison de la série Black Mirror, une resucée sans âme qui devrait signer, on l’espère, la fin de l’oeuvre.