Pieuvre.ca
    Facebook Twitter Instagram
    Pieuvre.ca
    0 Shopping Cart
    • Accueil
      • Notre équipe
      • La réplique
      • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
      • Votre semaine tentaculaire
      • Contactez-nous
    • Culturel
      • Festivals
        • Cinémania
        • Fantasia
        • FIFA
        • FIL
        • FNC
        • FTA
        • OFFTA
        • Montréal complètement cirque
        • Mutek
        • RIDM
        • RVQC
        • Vues d’Afrique
        • Zoofest
      • Arts visuels
      • Cinéma / Télévision
      • Danse
      • Littérature
        • Romans
        • Essais
        • Bandes dessinées
        • Beaux livres
        • Biographie
        • Poésie
      • Musique
      • Théâtre / Cirque
    • Politique / Économie
      • Politique
      • Économie
      • Afrique
      • Amériques
        • Élections québécoises 2022
        • Élections fédérales 2021
      • Asie
      • Europe
        • Présidentielle française 2022
      • Moyen-Orient
    • Science
      • Science
      • Environnement
    • Société
      • Société
      • Médias
      • Santé
      • Vie tentaculaire
      • Jeux de société
      • 45 ans du Stade olympique
    • Techno / Jeux
      • Technologie
        • Séance de test
      • Jeux vidéo
        • Rétroctopode
        • Jeux préférés de…
    • Podcasts
      • Entretiens journalistiques
      • Rembobinage
      • SVGA
      • Pixels et préjugés
      • Heure supplémentaire
      • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • Boutique
    Pieuvre.ca
    Accueil»Culturel»Musique»L’alto à l’honneur à la Maison symphonique
    Photo: BIRKENHOLZ

    L’alto à l’honneur à la Maison symphonique

    0
    Par Sophie Jama le 11 novembre 2019 Musique

    Au programme de l’OSM pour ce début du mois de novembre, ce sont trois œuvres du milieu du XXe siècle qui ont été sélectionnées, dont une qui met l’alto à l’honneur. Relativement rares sont les compositeurs ayant écrit des concertos pour alto et orchestre. Le Britannique William Walton est de ceux-là. Et c’est à l’incroyable altiste Antoine Tamestit qu’il revient d’en être l’interprète.

    Antoine Tamestit ne se contente pas de faire vibrer les quatre cordes de son instrument en produisant, chez les spectateurs, des émotions à lui donner la chair de poule, il danse véritablement avec son instrument avec lequel il fait corps.

    Le concerto pour alto qu’achève de composer William Walton à l’âge de seulement 27 ans en 1929, est encore empreint de romantisme, mais aussi de musique plus moderne. La mélancolie est à l’œuvre, avec des moments de ressaisissement presque joyeux. L’alto d’Antoine Tamestit semble entrer en conversation avec le monde qui l’entoure, un peu comme s’il racontait son histoire personnelle à la vie, à la nature et à lui-même.

    Entouré de l’orchestre symphonique de Montréal sous la direction d’Edward Gardner, son jeu débute par de la douceur. On croirait qu’il cherche à émouvoir en sa faveur les éléments de son environnement représentés par les instruments de l’orchestre, mais la mélancolie le gagne. Il a alors des accents plus nerveux, presque révoltés et on croirait qu’il se rebiffe en entrant dans l’action pour se soumettre ensuite à l’harmonie du monde ou réagir de nouveau par rapport ou contre lui. Le spectateur imagine en l’écoutant tous les états psychologiques par lesquels il parait passer pour lutter contre son état de tristesse, le tout avec virtuosité et une extrême beauté.

    Avant ce magnifique concerto, c’est la superbe Sinfonia da Requiem, op.20 de Benjamin Britten, qui est proposée par l’orchestre de l’OSM. Cette œuvre forte et tourmentée, dramatique et pleine d’action aborde le thème du souvenir et de la mort, mais aussi de l’espoir. Composée en 1940, au début de la Seconde Guerre mondiale, alors que Britten n’avait que 26 ans, cette commande du gouvernement japonais alors allié de l’Allemagne nazie fut refusée à cause du titre qui faisait référence au christianisme et non à la fondation de l’empire japonais.

    Après l’entracte, les Danses symphoniques, op. 45, de Rachmaninov ont achevé ce très beau programme. Le grand compositeur russe est en fin de carrière lorsqu’il s’attelle à cette création, au moment même où Britten rencontre le succès avec sa Sinfonia da Requiem. Les trois mouvements de ces danses symphoniques naviguent elles aussi entre la mort dont il pressent peut-être l’arrivée prochaine et une exubérance sans motif face à la vie et à l’existence humaine.

    Dans la splendide salle de la Maison Symphonique de Montréal, face à ces artistes talentueux, inutile de dire que tous les sens sont en éveil pour ces trois œuvres dirigées par Edward Gardner. Antoine Tamestit est déjà venu se produire à Montréal par le passé. C’est une chance de pouvoir profiter de si grands artistes et il ne faut pas manquer leur passage sur notre scène.

    Edward Gardner et les Danses symphoniques de Rachmaninov, les 9 et 10 novembre 2019 à la Maison symphonique

    Orchestre symphonique de Montréal

    Britten, Sinfonia da requiem, op. 20

    Walton, Concerto pour alto

    Rachmaninov, Danses symphoniques, op. 45

    Edward Gardner, chef d’orchestre
    Antoine Tamestit, alto


    OSM – Une saison 2019-2020 bien lancée

    Partagez Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Courriel

    Articles similaires

    22 janvier 2023

    Une spectaculaire Bohème

    16 novembre 2022

    Les petits et grands miracles du Mile-End

    8 novembre 2022

    Un Richard Séguin bien sage

    Sophie Jama
    • Site web
    • Facebook
    • Twitter

    Anthropologue, écrivaine, journaliste

    Répondre Annuler la réponse

    Abonnez-vous à l’infolettre!
    Visitez notre boutique
    Vous cherchez un contenu?
    Suivez-nous
    Dossiers spéciaux
    • Élections de mi-mandat aux É.-U.
    • FIL
    • Élections québécoises 2022
    • 45 ans du Stade olympique
    Nos podcasts
    • Entretiens journalistiques
    • Rembobinage
    • Des nouvelles de l’Oncle Sam
    • SVGA
    • Pixels et préjugés
    • Heure supplémentaire
    Récemment publié
    24 janvier 2023

    Les oiseaux polyamoureux compteraient moins de mutations nuisibles

    24 janvier 2023

    Le Métavers n’atteindra pas ses objectifs, dit la moitié des développeurs de jeux vidéo

    24 janvier 2023

    États-Unis : la discrimination antiasiatique a coûté 7,4 milliards aux restaurants chinois

    24 janvier 2023

    ChatGPT : la capacité de l’IA à renforcer la désinformation

    24 janvier 2023

    La justice ordinaire de Saint Omer

    Informations
    • Votre semaine tentaculaire
    • Contribuez au succès de Pieuvre.ca
    • Notre équipe
    • Contactez-nous
    • Annoncez sur Pieuvre.ca / Advertise at Pieuvre.ca
    © 2009-2023 Hugo Prévost. Tous droits réservés.

    Tapez ci-dessus et appuyez sur Entrée pour rechercher. Appuyez sur Echap pour annuler.