On ressortira de Vice, vertu, désir, folie en se disant qu’on vient certainement de naviguer à travers un univers artistique exceptionnel, un aperçu de l’opulence et du faste de la société européenne, au cours de trois siècles de profondes transformations de l’Occident. Une exposition à voir. Impérativement.
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Kurios laisse donc la même impression en bouche que lorsque nous l’avions vu pour la première fois: c’est beau, oui, certes, mais encore?
Ancrée le passé, la chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours est aussi résolument tournée vers l’avenir, comme le démontrent l’audace et la diversité présentes dans cette nouvelle exposition. À voir.
Pendant moins de deux minutes, ces 100 000 personnes rassemblées au Parc Jean-Drapeau ont ajouté leur voix à ce cri civilisationnel, qui retentit depuis la nuit de temps: nous sommes là. Et puis, l’instant a pris fin.
Beau livre que l’on parcourt lentement, images et textes que l’on savoure, à l’instar de ces allées où la vie peut enfin quelque peu ralentir, Ruelles est un ouvrage essentiel pour comprendre la ville par ses petites gens, par ceux et celles, enfants comme adultes, qui font battre son coeur. Un coeur mêlant bitume, brique, mais aussi lueur de fin de journée, odeur de lessive, cris d’enfants et verdure.
Première proposition de Lowbirth Games, This Bed We Made possède quelques aspérités, mais rien qui ne puisse être encore amélioré avec une (ou plusieurs) mise(s) à jour. Et même dans l’état, le jeu est particulièrement solide, en plus de titiller cette fibre un peu chauvine consistant à redécouvrir une ville qui nous tient à coeur, le tout à l’aide d’un studio qui provient de ladite ville.
Résister et fleurir aurait pu être un simple essai, mais en utilisant la forme du roman graphique, Jean-Félix Chénier et Yoakim Bélanger rendent le concept de l’utopie beaucoup plus accessible. Ce faisant, leur invitation à rêver d’un monde différent a de meilleures chances de rejoindre un vaste public, ce qui ne peut qu’être bénéfique.
Que se passe-t-il lorsque l’on mélange des courts métrages sur la santé et la famille à des longs-métrages parlant de, eh bien, de santé et de famille?
Priscilla est au final un film qui hante. Un biopic aux allures conventionnelles, mais qui parvient à sa manière à apporter une perspective inattendue à un sujet qu’on croyait connaître. Sauf qu’il s’agit aussi d’une œuvre qui aurait pu être encore plus imposante et plus fignolée.
Le concert de dimanche aura prouvé que Tangerine Dream peut effectivement continuer sans son fondateur. Cependant, il demeure que quelque chose s’est perdu en chemin.