Pendant moins de deux minutes, ces 100 000 personnes rassemblées au Parc Jean-Drapeau ont ajouté leur voix à ce cri civilisationnel, qui retentit depuis la nuit de temps: nous sommes là. Et puis, l’instant a pris fin.
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Beau livre que l’on parcourt lentement, images et textes que l’on savoure, à l’instar de ces allées où la vie peut enfin quelque peu ralentir, Ruelles est un ouvrage essentiel pour comprendre la ville par ses petites gens, par ceux et celles, enfants comme adultes, qui font battre son coeur. Un coeur mêlant bitume, brique, mais aussi lueur de fin de journée, odeur de lessive, cris d’enfants et verdure.
Première proposition de Lowbirth Games, This Bed We Made possède quelques aspérités, mais rien qui ne puisse être encore amélioré avec une (ou plusieurs) mise(s) à jour. Et même dans l’état, le jeu est particulièrement solide, en plus de titiller cette fibre un peu chauvine consistant à redécouvrir une ville qui nous tient à coeur, le tout à l’aide d’un studio qui provient de ladite ville.
Résister et fleurir aurait pu être un simple essai, mais en utilisant la forme du roman graphique, Jean-Félix Chénier et Yoakim Bélanger rendent le concept de l’utopie beaucoup plus accessible. Ce faisant, leur invitation à rêver d’un monde différent a de meilleures chances de rejoindre un vaste public, ce qui ne peut qu’être bénéfique.
Que se passe-t-il lorsque l’on mélange des courts métrages sur la santé et la famille à des longs-métrages parlant de, eh bien, de santé et de famille?
Priscilla est au final un film qui hante. Un biopic aux allures conventionnelles, mais qui parvient à sa manière à apporter une perspective inattendue à un sujet qu’on croyait connaître. Sauf qu’il s’agit aussi d’une œuvre qui aurait pu être encore plus imposante et plus fignolée.
Le concert de dimanche aura prouvé que Tangerine Dream peut effectivement continuer sans son fondateur. Cependant, il demeure que quelque chose s’est perdu en chemin.
L’exposition Banksyland est ridicule parce qu’elle est ridicule, tout simplement. Et ses organisateurs s’en mettent malgré tout plein les poches, alors qu’ils devraient plutôt avoir honte. Il n’y a rien de plus à dire.
Côté technique, il n’y rien à reprocher à Salle de nouvelles; en fait, la scénographie est excellente, avec une grande utilisation de caméras vidéo, justement. Mais du côté des dialogues, on se demande pourquoi on nous propose cette incompréhensible fusion de thèmes et d’époques incomplets et incompatibles.
Dans certaines œuvres, par l’introduction d’accords très vigoureux, on pouvait imaginer, l’espace d’un instant, des accents de rock, eh oui! Cela était du plus bel effet. Aussi, à d’autres moments, la kora de Cissoko nous faisait goûter une saveur provenant davantage du Moyen-Orient que de l’Afrique de l’Ouest.