« L’augmentation du nombre de crimes violents, au Canada, se produit en parallèle de la croissance des budgets des services de police, et alors que les tribunaux croulent sous les dossiers et que les prisons débordent. »
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Ultimement, Montréal vise le consensus, et c’est très bien comme cela. Et puisque l’exposition est permanente, il y a fort à parier qu’elle pourrait être bonifiée au fil du temps, si nécessaire. Dans l’état actuel des choses, on se prend à découvrir ou redécouvrir un aspect ou un autre de cette agglomération qui a commencé à quelques mètres du fleuve Saint-Laurent, un endroit aujourd’hui situé dans les sous-sols d’un autre musée, Pointe-à-Callière.
Bien loin de rejeter les principes sous-jacent à cette perspective d’une ville accessible à l’aide de courts déplacements, les chercheurs estiment que si ceux-ci étaient implantés correctement, l’impact serait non seulement positif, mais aussi particulièrement important.
On ressortira de Vice, vertu, désir, folie en se disant qu’on vient certainement de naviguer à travers un univers artistique exceptionnel, un aperçu de l’opulence et du faste de la société européenne, au cours de trois siècles de profondes transformations de l’Occident. Une exposition à voir. Impérativement.
Kurios laisse donc la même impression en bouche que lorsque nous l’avions vu pour la première fois: c’est beau, oui, certes, mais encore?
Ancrée le passé, la chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours est aussi résolument tournée vers l’avenir, comme le démontrent l’audace et la diversité présentes dans cette nouvelle exposition. À voir.
Pendant moins de deux minutes, ces 100 000 personnes rassemblées au Parc Jean-Drapeau ont ajouté leur voix à ce cri civilisationnel, qui retentit depuis la nuit de temps: nous sommes là. Et puis, l’instant a pris fin.
Beau livre que l’on parcourt lentement, images et textes que l’on savoure, à l’instar de ces allées où la vie peut enfin quelque peu ralentir, Ruelles est un ouvrage essentiel pour comprendre la ville par ses petites gens, par ceux et celles, enfants comme adultes, qui font battre son coeur. Un coeur mêlant bitume, brique, mais aussi lueur de fin de journée, odeur de lessive, cris d’enfants et verdure.
Première proposition de Lowbirth Games, This Bed We Made possède quelques aspérités, mais rien qui ne puisse être encore amélioré avec une (ou plusieurs) mise(s) à jour. Et même dans l’état, le jeu est particulièrement solide, en plus de titiller cette fibre un peu chauvine consistant à redécouvrir une ville qui nous tient à coeur, le tout à l’aide d’un studio qui provient de ladite ville.
Résister et fleurir aurait pu être un simple essai, mais en utilisant la forme du roman graphique, Jean-Félix Chénier et Yoakim Bélanger rendent le concept de l’utopie beaucoup plus accessible. Ce faisant, leur invitation à rêver d’un monde différent a de meilleures chances de rejoindre un vaste public, ce qui ne peut qu’être bénéfique.