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Aux éditions du Seuil paraissait cet hiver le plus récent roman policier de Deon Meyer, En vrille. Auteur d’une dizaine de best-sellers traduits dans plusieurs langues, Meyer est originaire d’Afrique du Sud et s’il y a une constante dans le contenu de ses romans, ce ne sont pas des personnages ou des intrigues semblables. C’est plutôt une capacité à décrire avec respect, avec amour, ce pays qui l’habite. Autant les gens que les lieux, Deon Meyer les respecte et sait les décrire avec la passion d’un profond attachement.

Histoire de la violence se lit d’un trait. Difficile de déroger de ce drôle de récit à la fois autobiographique et violent – c’est le cas de le dire – du jeune auteur Édouard Louis. Écrit sous la forme d’un interrogatoire et d’une discussion intérieure, le protagoniste revient sur un épisode malheureux qu’il a vécu un soir de Noël et dont il peine à se sortir.

Disons-le tout de suite : encore une fois, la collaboration entre Stéphane Lépine et James Hyndman pour cette troisième soirée de cette troisième édition de lectures de textes choisis au Théâtre de Quat’Sous est aussi captivante que charmante.

L’univers post-apocalyptique est à la fois sous et sur-exploité, et à plus forte raison lorsqu’il est question de survie après une guerre nucléaire, que ce soit au cinéma ou dans des livres. Dans Silo, toutefois, l’auteur Hugh Howey évite la plupart des écueils traditionnels du style pour produire un roman prenant et captivant.

À l’automne dernier, la maison d’édition Boréal faisait paraître, dans la collection Papiers collés, Google goulag – Nouveaux essais de littérature appliquée, sous la plume de Jean Larose.

Longtemps confiné au septième art, le mythe des zombies s’est peu à peu répandu dans d’autres secteurs médiatiques: à la télévision, bien sûr, avec une télésérie comme The Walking Dead, mais aussi entre les pages de divers livres et bandes dessinées. Ironiquement, World War Z a suivi le chemin inverse, obtenant un succès important en librairies avant d’aller pourrir au grand écran.

Les romans historiques ont souvent l’avantage, lorsqu’ils sont bien écrits, de faire découvrir une région, et surtout une période rarement explorée par les auteurs les plus connus d’un style littéraire. Cela est particulièrement vrai en ce qui concerne les romans policiers. Et n’en déplaise à Michael Connelly et au défunt (et regretté) Henning Mankell, il fait parfois bon quitter Los Angeles et les terres tristes de la Scanie pour voyager un peu.

Madame America. Le nom dit tout: Hillary Clinton militante, avocate, première dame, sénatrice, secrétaire d’État, candidate à l’investiture démocrate. Et comme il fallait s’y attendre, l’ampleur du personnage de la vie publique chez l’Oncle Sam n’a d’égale que sa complexité. Dans un ouvrage séparé en 100 « clés » pour mieux comprendre Mme Clinton, les journalistes Richard Hétu et Alexandre Sirois s’attardent à la démystification de celle que la gloire – et le scandale – accompagnent depuis près de 40 ans.

Sorti quelques mois avant que The Force Awakens ne déboule au cinéma, fracassant pratiquement tous les records au box-office, Lost Stars, écrit par Claudia Gray, s’inscrit dans la mouvance littéraire découlant du rachat de Lucasfilm par Disney, et de la relance subséquente de « l’univers étendu » de la saga de science-fiction.