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Bien que le duel entre Joe Biden et Donald Trump aspire tout l’oxygène disponible, il n’y a pas que la présidence qui sera en jeu le 3 novembre. Les électeurs devront aussi pourvoir des milliers d’autres postes électifs, de l’humble contrôleur des finances du comté jusqu’au puissant sénateur en passant par les shérifs, les législateurs locaux et même… les directeurs d’élections. Voici les portraits de quelques-unes des courses les plus importantes.

La stratégie géopolitique de la Chine donne-t-elle réellement les résultats escomptés? Que ce soit en raison des pressions sur ses voisins en mer de Chine, sa volonté de faire taire toute dissension politique à l’intérieur de ses frontières, ou pour sa gestion de la pandémie de COVID-19, les opinions négatives du régime communiste de Pékin ont largement augmenté au sein d’un groupe de 14 pays visé par une récente enquête du Pew Research Center.

«Will you shut up, man?» Excédé par les interruptions incessantes de son adversaire Donald Trump, qui n’en finissait plus de parler par-dessus lui, Joe Biden lui a lancé cette flèche… après moins de 15 minutes d’échanges. Un moment qui ne reflète que trop bien le ton d’un débat à peu près dépourvu de substance, au cours duquel Trump s’est comporté en brute pendant qu’un Biden brouillon se contentait de maintenir un minimum de dignité sans vraiment marquer de points.

La population de la planète a soif de changement, et les dirigeants ont tout intérêt à écouter ces appels et à y réagir, estime l’ONU, dans un appel lancé aux gouvernements du monde entier, alors que la COVID-19 et la crise économique qui en découle perturbent un monde déjà au bord de l’éclatement.

Trois quarts de siècle après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, et la création, quelques mois après la reddition du Japon, de l’Organisation des Nations unies, l’idée de la coopération internationale est toujours d’actualité, révèle un grand sondage du Pew Research Center. Cette idée de collaboration entre les pays est même associée à un bilan moins lourd de la pandémie de COVID-19.

C’est le monde à l’envers, diront les critiques du « Big Pharma »: plutôt que de saluer un gouvernement qui leur verse des milliards pour lancer un vaccin contre le coronavirus le plus vite possible, neuf grandes compagnies ont senti le besoin de publier une lettre commune mardi, où elles s’engagent à ne pas mettre de l’avant un vaccin contre la Covid qui n’aurait pas été évalué jusqu’au bout.

Si chaque pays de la planète a mis au point son propre plan d’intervention contre la COVID-19, avec un succès plus ou moins important, le cas échéant, une vaste enquête réalisée par le Pew Research Center révèle que les habitants d’une série de pays industrialisés se disent satisfaits des mesures mises en place par leur gouvernement. Ces participants soutiennent toutefois que leurs concitoyens sont aussi plus divisés que jamais en raison de l’éclatement de la crise sanitaire.

La tactique n’est plus dissimulée, mais clairement énoncée: selon le président américain sortant, Donald Trump, il n’est pas question de financer davantage le service postal américain, l’USPS, pour que celui-ci soit mieux équipé pour traiter les millions de bulletin de vote par correspondance qui devraient affluer lors de la présidentielle de novembre. Et selon une nouvelle enquête, la moitié des électeurs s’attend à éprouver des problèmes pour voter, le 3 novembre.

Si Joe Biden l’emporte contre Donald Trump, lors de l’élection présidentielle de novembre prochain, il lui faudra s’attaquer à quantité de problèmes chez lui, aux États-Unis. Mais le nouveau chef d’État devra aussi se tourner vers le reste du monde, et plus particulièrement vers la Chine, grand adversaire de la présidence Trump… quand l’actuel résident de la Maison-Blanche n’incite pas le président chinois Xi Jinping à aller de l’avant avec ses camps de concentrations pour la minorité Ouïghoure. The Economist s’attaque à une lourde tâche: prévoir les futures relations avec Pékin sous une présidence Biden.

Qu’ils soient démocrates ou républicains, une chose est sûre: la vision des Américains à propos de la Chine n’a cessé de se dégrader, surtout depuis l’éclosion de la pandémie de COVID-19, révèle une nouvelle étude du Pew Research Center. Une forte majorité de répondants estime d’ailleurs que la mauvaise gestion de la crise par Pékin est à blâmer pour l’impact de la maladie dans le monde et plus spécialement aux États-Unis, où l’on compte plus environ 160 000 morts.